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C’est le watt que j’préfère

Cole, superhéros malgré lui, vous transporte dans un jeu d’aventure sombre et obscur.

Vous incarnez Cole, un homme sans histoire qui s’apprête à livrer un colis. Lorsque soudain celui-ci explose, dévastant le centre-ville d’Empire City. Contre toute attente, alors que la majorité de la population a été anéantie, Cole survit. Surtout, il prend conscience que l’explosion a fait de lui un autre homme. À présent, il est capable d’absorber le courant électrique de toutes les sources d’énergie présentes dans la ville, et de la restituer sous forme de décharges, d’arcs électriques ou de champ de force. Alors que la cité est placée en quarantaine, le héros commence à domestiquer ses pouvoirs. Dans les rues, des hordes de criminels s’organisent, et sèment le chaos parmi les rescapés. Cole va utiliser ses pouvoirs pour affronter les gangs, et enquêter sur les causes de l’explosion. À la manière de Grand Theft Auto, Infamous procure un sentiment de liberté. Le scénario se compose de missions entre lesquelles le joueur peut explorer la ville, affronter les criminels, aider les innocents ou au contraire les tourmenter. Chacune de ses actions lui apporte des points qu’il peut utiliser pour développer de nouveaux pouvoirs, bénéfiques ou maléfiques. Servi par des graphismes corrects mais pas exceptionnels, Infamous maintient néanmoins le joueur en haleine grâce à la variété des situations, la richesse des décors et la sensation de pouvoir absolu : électrocuter un ennemi, pulvériser un véhicule, sauter sur l’asphalte depuis le haut d’un building… La prise en main est immédiate, d’autant que le jeu pardonne les petites imprécisions dans les sauts ou l’escalade. Une excellente surprise.

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Philippe Fontaine et Nicolas Guyot