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Ces secteurs qui résistent à la crise

Si, pour la septième semaine consécutive, l’indice composite progresse, il le fait à un rythme très mesuré (+0,5 %), en raison principalement de la baisse continue…

Si, pour la septième semaine consécutive, l’indice composite progresse, il le fait à un rythme très mesuré (+0,5 %), en raison principalement de la baisse continue de l’indice emploi (-2 %). Un repli qui, depuis la rentrée, atteint plus de 34 % . La croissance de l’indice composite repose essentiellement sur la reprise en Bourse des valeurs technologiques (+9,2 % cette semaine). Mais les perspectives du secteur pour 2002 restent entachées d’incertitudes assez grandes.

Investissement en berne

En effet, les résultats de la dernière enquête de l’Insee sur les investissements industriels annoncent non seulement un ralentissement marqué de ces dépenses cette an- née (+3 %), mais surtout une baisse de 4 points en 2002. Certes, l’investissement industriel ne représente que 30 % de l’investissement en France, et sa volatilité a déjà été constatée à de nombreuses reprises, notamment lors du trou d’air du tournant 1998-1999, qui se révéla moins dramatique que prévu. Certes, le PNB français progresse encore : la consommation des ménages se maintient, l’inflation ne donne pas de signe de reprise et l’impact de la baisse des impôts sera bientôt sensible. Certes, les budgets consacrés aux nouvelles technologies et aux investissements informatiques en général sont prioritaires pour de nombreuses entreprises.

La récession en embuscade

D’autant qu’à la différence des États-Unis, la France n’a pas connu de surinvestissement dans ces domaines. Il n’en demeure pas moins que le spectre de la récession est présent. Les prochains trimestres s’annoncent délicats pour les secteurs des biens intermédiaires et des biens d’équipements, plus touchés à court terme que les secteurs des biens de consommation ou l’automobile.* Directeurdes études stratégiques, Accenture France

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Francis Hintermann*