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Canon PowerShot G7 X Mark III, un compact expert qui diffuse en live et shoote des vidéos verticales

Outre une fiche technique solide qui plaira aux photographes, le PowerShot G7 X Mark III de Canon cible aussi les Instagramers et autres streamers avec un mode vidéo vertical et la diffusion en direct.

Voici un drôle de zèbre : un compact expert à la pointe de la technologie dont les arguments phares en magasin risquent bien d’être ses capacités vidéo pour… les Youtubers et autres Instagramers ! Le Powershot G7 X Mark III est la troisième itération de cette gamme de compacts experts à capteur 1 pouce inaugurée en 2014 avec le premier G7 X.

Les fondamentaux du compact expert sont toujours là – un boîtier râblé embarquant un « grand » capteur 1 pouce et une optique de qualité, à savoir un équivalent 24-120 mm f/1.8-2.8. Côté électronique, Canon a mis le paquet en intégrant un capteur CMOS à technologie empilée (stacked CMOS sensor), un composant pour la première fois disponible dans un appareil non signé Sony (qui est sans doute le fournisseur).

L’intérêt de ce capteur de 20,1 Mpix est sa rapidité de lecture des informations grâce à la RAM qui est littéralement collée à son dos. Dans les faits cela se traduit par des rafales allant jusqu’à 30 images par seconde – 600 millions de pixels à avaler ! Une capacité qui n’est pas limitée à du Jpeg puisque les 30 i/s sont accessibles en RAW (mais gare à la « digestion » des images après une rafale). En Jpeg, la rafale tient plus de 10 secondes (320 images). En RAW, on a droit à 2 grosses secondes (70 images). Côté ergonomie, Canon n’a pas réussi la prouesse de Sony qui arrive, lui, à intégrer le viseur télescopique aux côtés du flash et de l’écran orientable. Dommage, mais il est rare que la cible de ce genre d’appareil utilise le viseur (on se console comme on peut).

Vidéo : live et vertical

Intégrant une super rafale, capable de shooter de la vidéo en 4K et de stabiliser le flux (gare au recadrage par contre), le G7 X Mark III ne fait pourtant pas seulement de l’œil aux photographes « classiques ». Car outre son écran « selfie » qui facilite le cadrage des autoportraits, le G7 X Mark III intègre deux fonctions importantes (mais incompatibles) : un mode « vertical » qui permet de publier directement sur Instagram sans avoir à passer par la case postproduction. Et un mode de diffusion en direct qui permet à l’appareil, une fois appairé avec votre smartphone, de réaliser des lives (Facebook, Instagram, etc.). Seul écueil : vous pouvez diffuser en horizontal ou shooter en vertical et publier après, mais vous ne pouvez pas diffuser un flux vidéo vertical en temps réel.

La batterie en talon d’Achille

Côté clair de la force, la prise au format USB C permet à la fois de connecter l’appareil à votre ordinateur et de lui faire recouvrer son autonomie avec un chargeur de smartphone Android (ou de PC). Mais du côté obscur de la force, il faut aussi noter que l’endurance de la batterie est, comme toujours chez les compacts Canon, très faible. Le G7 X Mark III affiche en effet une endurance de seulement 235 clichés (norme CIPA). Si de nombreux appareils compacts Canon ont affiché par le passé des autonomies largement en deçà de la concurrence, Canon paye ici le choix technologique du capteur empilé : sa très grande rapidité se fait au prix d’une surconsommation électrique que l’on retrouvait déjà chez le RX100 Mark IV, premier appareil à avoir intégrer ce genre de capteur.

Si vous êtes « streamer » et que vous souhaitez diffuser en direct vos vidéos, nous vous invitons donc à investir dans une bonne batterie externe lorsque vous êtes en déplacement ou à laisser l’appareil branché sur secteur si vous êtes chez vous.

Disponible fin juillet, le Powershot G7 X Mark III sera lancé à 949 €. Un tarif élevé mais au niveau de ce que propose Sony avec ses dernières générations de RX100.

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