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Bouygues Télécom revient dans la course à l’UMTS

Le troisième opérateur français avait renoncé au premier tour. Le suspens demeure sur d’autres candidatures.

Ça s’en va et ça revient… Bouygues Télécom a annoncé qu’il déposerait, lors du second tour le 16 mai prochain, sa candidature à une licence UMTS (troisième génération de téléphonie mobile). Il avait renoncé au premier tour en raison d’une barrière à l’entrée jugée rédhibitoire. “Les conditions d’attribution des licences UMTS en France ont changé. La durée de la licence a été allongée de quinze à vingt ans. Son prix a été ramené de 4,9 milliards d’euros à 619 millions d’euros, plus une redevance de 1 % des revenus générés par l’UMTS”, explique le troisième opérateur français dans un communiqué.Son retrait, suivant celui de Suez-Telefonica, avait poussé le gouvernement à revoir sa copie et à organiser un second tour. Bouygues Télécom estime n’avoir besoin que de 800 millions d’euros de plus pour financer l’UMTS (4,6 milliards d’euros pour le réseau et la licence). Ce montant “sera entièrement assuré par ses actionnaires sous forme d’une augmentation de capital “. Ce retournement de situation n’est pas sans poser de questions. Bouygues Télécom fait-il un choix judicieux ? Ne clamait-il pas, ces derniers temps, pouvoir passer au multimédia mobile sans l’UMTS grâce au GPRS et à Edge ?

Deutsche Telekom et Telefonica ont jeté l’éponge en France

Si cette nouvelle décision doit ravir le gouvernement, il n’est pas dit qu’une des deux licences à pourvoir ne finisse pas orpheline. Aucune autre candidature n’a été dévoilée. Des groupes comme Deutsche Telekom et Telefonica semblent même avoir définitivement renoncé à l’Hexagone. Une licence non attribuée serait alors un réel échec pour les autorités françaises, qui n’auraient pas réussi à introduire un nouvel entrant.

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Guillaume Deleurence