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Axelle Lemaire assure que « l’agence du numérique » verra le jour début 2015

L’Agence du Numérique promise par Fleur Pellerin en 2013 sera créée dès le début 2015. Axelle Lemaire précise aussi qu’il ne s’agit pas de « concurrencer les instances existantes ».

La nouvelle année va être chargée, pour ne pas dire surchargée, pour Axelle Lemaire. En plus de la loi numérique qui doit arriver avant l’été prochain, la secrétaire d’État au numérique est revenue sur la création d’une Agence du Numérique dont l’idée a été lancée en 2013 par Fleur Pellerin. Cette fameuse agence, qui devait voir le jour en septembre dernier, sera créée dès le début de l’année 2015.

Peut-on parler de retard puisque, rappelons-le, deux remaniements ministériels qui ont un peu bouleversé le calendrier de certains ministères.

Comme le rappelle notre confrère NextInpact, le sujet de « l’agence » est revenu en juillet dernier avec une question du député Lionel Tardy qui voulait en savoir plus sur le contenu de cette nouvelle organisation. La réponse d’Axelle Lemaire n’est arrivée que très récemment.

La secrétaire d’État à d’abord confirmé que cette agence, qui sera sous la tutelle de Bercy, verrait bien le jour et qu’elle sera créée début 2015.

« L’ADN nous rendra plus réactifs »

Sur la mission de l’ADN, Mme Lemaire a levé quelques zones obscures en dévoilant qu’elle « prendra la forme d’un service à compétence nationale rattaché à la direction générale des entreprises ». Sa mission sera d’assurer le développement numérique du pays en coordonnant la mise en œuvre de trois chantiers : le plan très haut débit (PHD), le programme French Tech et la Délégation aux usages de l’internet (DUI).

Axelle Lemaire a aussi tenu à rassurer ceux qui s’inquiètent d’un doublonnage des missions. Pour elle, l’ADN doit apporter « une plus grande cohérence administrative et stratégique. […] Nous serons ainsi plus réactifs, en lien avec les élus, les collectivités et les entreprises, sans concurrencer les instances déjà existantes ».

Par contre, on ne sait pas encore quelle sera l’étendue de la responsabilité de cette structure qui doit piloter des projets bien amorcés et dotés d’enveloppes allant de 540 000 euros pour la DUI à 1,4 mds d’euros pour le plan THD avec 15 millions d’euros pour la mission French Tech.

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Pascal Samama