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Assassin’s Creed III, d’Ubisoft, bat les records de précommandes

Très attendu, Assassin’s Creed III sortira en France le 31 octobre prochain sur console et le 22 novembre sur PC. Il a en tout cas battu les records de précommandes, dans un contexte où la licence va prendre son envol sur grand écran.

Les pré-commandes pour le jeu vidéo Assassin’s Creed III ont atteint un niveau record à cinq jours de sa sortie mardi prochain (en Amérique du Nord), a indiqué jeudi 25 octobre 2012 son éditeur français Ubisoft.

Un assassin très attendu

Les précommandes pour le jeu ont été deux fois plus importantes que pour le volet précédent, paru l’an dernier. « C’est le plus grand lancement pour la société, deux fois plus important que notre précédent record », s’est félicité le vice-président d’Ubisoft, Tony Key. Assassin’s Creed III, cinquième opus de la série des Assassins, met le joueur dans la peau d’un tueur, pour la bonne cause, qui sévira à l’époque de la Révolution américaine.

Une mutation historique

Après la « trilogie » d’Ezio Auditore, qui se déroulait dans l’Italie de la Renaissance, c’est donc au tour du jeune sol américain d’être foulé, au moment où les Etats-Unis se fédèrent et s’agrègent par opposition à la Grande-Bretagne impériale.

On incarne donc Connor Kenway, métis anglo-amérindien, membre de la confrérie des Assassins. Ce métissage des origines a permis aux développeurs du titre d’enrichir les armes à disposition du héros : arc et tomahawk côtoyant sabre et pistolet, sans oublier, évidemment, les doubles lames rétractables de l’assasin. Mais l’environnement lui aussi diffère par rapport aux épisodes précédents, moins urbains, donnant la part belle où espaces ouverts et même, aux batailles navales, il devrait participer à enrichir le gameplay.

Du téléviseur au cinéma

Le jeu vidéo a été développé depuis plusieurs années par les différents studios d’Ubisoft, dont celui de Montréal. Ubisoft a vendu au total plus de 38 millions d’exemplaires des versions précédentes. La société française a également mis un pied dans le cinéma en produisant elle-même le film Assassin’s Creed, où l’acteur Michael Fassbender jouera le premier rôle. « Ubisoft a décidé de ne jamais vendre sa licence parce qu’on veut garder le contrôle sur nos créations », a souligné le patron de la branche cinéma d’Ubisoft, Jean-Julien Baronnet.

Univers étendu

Au-delà du jeu vidéo, Ubisoft entend bien étendre et enrichir ses univers en leur donnant un prolongement via des livres, BD, dessins animés, etc. A la manière de Georges Lucas, Ubisoft crée un univers étendu autour de ses jeux, via l’Ubiworkshop, structure dédiée à cet exercice. Un moyen de gagner de l’argent, évidemment, mais également de pérenniser des mondes narratifs originaux et attirants.

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Pierre Fontaine, avec AFP