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Albert apprend à vous comprendre

La société Albert ouvre sa filiale française et lance son logiciel de recherche d’informations en langage courant. Celui-ci procède par apprentissage pour mieux comprendre chaque utilisateur et affiner les recherches au fil du temps.

Créé par Jean-Michel Livowsky, Albert est né de l’idée que la recherche d’informations sur Internet devrait être plus intuitive. Au lieu d’obliger les individus à raisonner comme des machines, pourquoi ne pas essayer d’apprendre aux machines à comprendre le langage humain ?AMI (Albert Meaning Interpreter) est une interface homme-machine. Elle permet à l’utilisateur de formuler sa requête en langage courant, sans états d’âme puisque Albert reconnaît les fautes de frappe et d’orthographe. Grâce à une capacité d’apprentissage, le logiciel affine ses recherches en fonction du profil de l’utilisateur, élaboré au fil des requêtes.AMI peut être utilisé sur les intranets des entreprises, pour la gestion et le partage des connaissances, ou sur des sites Web ?” de commerce électronique, notamment ?” pour assister les clients en ligne dans leurs recherches.

Albert fonctionne avec son propre moteur ou vient faciliter l’emploi d’un moteur déjà existant

” Dans un premier temps, nous visons essentiellement les grandes entreprises qui possèdent un fonds volumineux de documents ou d’informations, et utilisent déjà un outil de gestion documentaire “, explique Beth Krasna, CEO d’Albert. AMI fonctionne en surcouche de cet outil d’indexation et de recherche, mais il peut également fonctionner avec son propre moteur.Le produit conjugue linguistique, algorithmes heuristiques, logique floue, agents ” intelligents ” et outils d’apprentissage dynamique. Il est disponible dans toutes les langues européennes et le sera bientôt dans les langues asiatiques.Créé en 1999 en Suisse, Albert a bénéficié de 23 millions de dollars de financements de la part d’investisseurs privés et institutionnels. La société compte 60 personnes, dont la moitié dans son centre de R & D, à Montpellier. Elle espère avoir réalisé une dizaine d’installations dans chacun des quatre pays où elle est présente (Suisse, Etats-Unis, Angleterre, France) avant la fin de lannée. Au rang des premiers utilisateurs : le site Internet du Comité olympique et, en France, RFO.

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Sophy Caulier