Passer au contenu

Adobe met des codes à barres dans ses PDF

L’éditeur offre la possibilité d’incorporer des informations sous la forme d’un code à barres dans les formulaires Acrobat destinés à être imprimés.

Adobe fait décidément preuve de créativité. Non content d’avoir imposé comme un quasi-standard le format PDF, l’éditeur agrémente maintenant ses formulaires Acrobat de codes à barres. Connue sous le nom de Punchcard, cette
nouvelle technologie a pour but de rendre automatiquement interprétables par un progiciel (PGI, GRC…), les données inscrites dans les champs d’un document Acrobat.

Une dizaine de kilo-octets d’informations

‘ Les informations contenues dans un formulaire imprimé doivent être saisies par un opérateur ou interprétées par un logiciel d’OCR, avec tous les risques d’erreurs que cela comporte. Avec Punchcard, tout
est contenu dans le code à barres ‘,
explique Frédéric Massy, responsable marketing entreprises d’Adobe France. Le code se forme en temps réel lors de la saisie des champs et peut contenir jusqu’à une dizaine de
kilo-octets d’informations.Le code à barres choisi par Adobe est bidimensionnel, de type PDF 417. Il est constitué de plusieurs centaines de points pour procurer une redondance de l’information. Même froissé ou raturé, le formulaire pourrait toujours,
selon Adobe, être lu par un lecteur adapté. Son code, interprété par le logiciel Punchcard et restitué sous forme de fichier XML, n’a plus ensuite qu’à être importé dans l’application de back office.Créer un document Punchcard passera dans un premier temps par un plug-in complémentaire d’Acrobat 6 Professional, puis par le nouvel éditeur de formulaires XML, Adobe Form Designer, en version bêta pour le
moment, et qui sera commercialisé fin 2004. ‘ Punchcard est une solution alternative peu onéreuse pour les administrations ou les entreprises encore réticentes à s’équiper d’un système de dématérialisation de documents
et de l’infrastructure de sécurité ad hoc ‘,
conclut Frédéric Massy.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Bibard