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Acrobat, une version 8 riche en nouveautés

La nouvelle mouture du logiciel d’Adobe prend de l’avance sur son concurrent de Microsoft, Info-Path.

Quand on s’appelle Adobe, pas question de se reposer sur ses lauriers. Même si les résultats sont bons : ‘ En 2005, Adobe a franchi le cap des 22 millions de licences Acrobat ‘,
se félicite Robert Raiola, directeur marketing d’Adobe France. L’américain entend bien garder une longueur d’avance sur Microsoft et sa solution de gestion de documents électroniques, InfoPath.Avec Acrobat 8, l’éditeur de Seattle aura du mal à suivre. Le logiciel d’Adobe introduit en effet une véritable avalanche de nouveautés. Les fonctions de travail collaboratif d’Acrobat 8 constituent
l’arme anti-InfoPath d’Adobe. Comme chez Microsoft, travailler sur un document PDF à plusieurs ne nécessite l’emploi d’aucun serveur de documents. Le fichier n’a qu’à être placé dans un répertoire réseau
partagé pour être accessible à tous.Acrobat génère, en conjonction avec Outlook, l’envoi de messages électroniques contenant le chemin d’accès au fichier. Le PDF pourra même être partagé sur le Web grâce au nouvel Adobe Acrobat Connect Pro,
l’ex-Macromedia Breeze. Cette solution de vidéo conférence sur Internet permet d’organiser une réunion en ligne depuis Acrobat, par le biais d’un navigateur Web. Le serveur Acrobat Connect est disponible aussi bien sous forme de
licence, et donc à installer dans l’entreprise, qu’en mode hébergé chez Adobe qui vend des minutes de téléconférence.

Une interface entièrement revue

Contrairement à son prédécesseur, qui s’intégrait aux progiciels métier, notamment de CAO, cette nouvelle version d’Acrobat vise d’abord l’utilisateur final. Acrobat 8 dispose ainsi d’une
interface entièrement revue faisant largement appel aux assistants. Une nouvelle barre de contrôle donne accès à toutes les fonctions du logiciel et notamment aux contrôles de numérisation de documents papier et au nouveau moteur d’OCR,
fourni par Iris.Si Acrobat convertissait les courriels en provenance d’Outlook au format PDF, il peut désormais aussi les archiver (toujours dans un document PDF), ainsi que les documents au format Lotus Notes. Une fonction de conversion de
fichier Acrobat au format Word fait aussi son apparition, et conserve la mise en page du document d’origine, multicolonnage compris.Enfin, les formulaires électroniques évoluent, avec l’apparition d’un moteur de reconnaissance de champs. Celui-ci identifie les champs d’un formulaire PDF existant pour les transformer en boîtes de saisie
électronique, supprimant ainsi l’étape d’impression autrefois nécessaire pour remplir le fichier.

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Olivier Bibard