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A quoi ressemblait la première tablette graphique ?

Les premières tablettes graphiques destinées aux professionnels portaient le nom de Spark (étincelle, en français). Leur stylet était aussi gros qu’une bougie. Au contact de la…

Les premières tablettes graphiques destinées aux professionnels portaient le nom de Spark (étincelle, en français). Leur stylet était aussi gros qu’une bougie. Au contact de la tablette, il produisait un clic sonore. Une multitude de microphones à l’intérieur de la tablette permettaient de localiser le stylet sur la surface par un système de triangulation. Plus proches des modèles actuels, la Styalator et la Rand Tablet (appelée aussi Grafacon, pour Graphic Converter), fonctionnaient selon le principe magnétique. Leur tablette était constituée d’un quadrillage de fils métalliques. Chaque point produisait un signal magnétique propre que le stylet détectait et renvoyait pour indiquer sa position. C’est en 1982 seulement qu’apparut le premier modèle grand public, la Koala Pad, introduite par Apple comme accessoire pour son ordinateur Apple II. Bien que dotée d’un connecteur à 16 broches, elle était utilisable avec d’autres modèles de l’époque (Commodore 64, Atari 8-bit family notamment), grâce à un adaptateur 16-9 broches. Les améliorations technologiques (qualité et nature du quadrillage métallique) permettaient de localiser avec précision la position du stylet sur la surface de la tablette mais également dans l’espace, jusqu’à un centimètre au-dessus de l’écran. Aujourd’hui, les stylets sont capables de rendre compte de plusieurs niveaux de pression et des mouvements. Et on a la sensation de dessiner ou d’écrire vraiment sur la surface de la tablette

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Benjamin Gourdet