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À nos lectrices et lecteurs

A l’heure où nous bouclons le numéro 80 du Nouvel Hebdo, la rédaction n’a pas d’assurance sur son avenir. L’arrêt définitif du titre fait partie d’un…

A l’heure où nous bouclons le numéro 80 du Nouvel Hebdo, la rédaction n’a pas d’assurance sur son avenir. L’arrêt définitif du titre fait partie d’un plan d’économies décidé par la direction du Groupe Tests, son éditeur. Ce plan d’économies, annoncé le 6 septembre, prévoit le licenciement de 117 salariés. Le plan de marche du Nouvel Hebdo, lancé le 2 mars 2001, était prévu sur quatre ans. Il s’appuyait sur deux composantes : un nombre de lecteurs et un marché d’annonceurs. Si les premiers ont bien été au rendez-vous, les seconds ont revu à la baisse leurs investissements en 2002.Le plan d’économies décidé par le Groupe Tests est actuellement au centre de négociations entre les organes représentant les salariés et la direction du groupe. Le comité d’entreprise a fait des contre-propositions sur l’avenir du Nouvel Hebdo, estimant que l’hebdomadaire demeurait un axe de développement.En attendant l’aboutissement des discussions, nous tenons à vous avertir d’une possible réduction de la pagination, compte tenu de la suspension de certaines campagnes publicitaires. Le travail des journalistes est également rendu plus difficile par les informations parues dans la presse sur les chances de survie du titre.Enfin, depuis la vente du Groupe Tests aux fonds d’investissement Cinven, Apax et Carlyle, des journalistes ont demandé à faire valoir “la clause de cession”, leur permettant de quitter lentreprise. Dans ce contexte, nous nous efforçons de maintenir la qualité du journal et nous vous remercions de votre compréhension.

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La rédaction