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Test : Meizu Pro 5, l’alternative chinoise aux smartphones haut de gamme

Avec une configuration proche du Galaxy S6 Edge Plus, ce Pro 5 a de solides arguments à faire valoir, pour un prix bien moins élevé, à diagonale équivalente. Si l’on ajoute à cela une interface bien pensée, ce Meizu se transforme alors en alternative crédible.

L'avis de 01net.com

Meizu Pro 5

Autonomie & charge

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 01/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Meizu Pro 5

Système Android 5.1
Processeur Samsung Exynos 7 Octa
Taille (diagonale) 5.7 "
Résolution de l'écran 386 ppp
Voir la fiche complète

Meizu Pro 5 : la promesse

Meizu Pro 5, le retour ! En décembre 2015 nous avions testé une première version prometteuse du smartphone chinois. Malgré de bonnes performances techniques, le modèle pésentait quelques dysfonctionnements au niveau de son logiciel. Nous avions donc choisi de reporter notre verdict définitif. Un peu plus de trois mois plus tard, Meizu a procédé à une mise à jour. Alors, convaincante ? 

Meizu Pro 5 : la réalité

Avec son grand écran Amoled de 5,7 pouces et son processeur Exynos 7 à 8 coeurs, le Pro 5 vient concurrencer les Galaxy S6 qui utilisent la même technologie de dalle, mais aussi un processeur identique. Commercialisé à 499 euros, on peut désormais le dénicher à partir de 470 euros. La différence de prix avec le Galaxy S6 qui était alors considérable en décembre dernier, s’est depuis drastiquement réduite suite à la commercialisation du Galaxy S7. On trouve maintenant de dernier à partir de 409 euros. Il reste qu’à diagonale équivalente, le Galaxy S6 Edge Plus s’avère, quant à lui, bien plus cher (690 euros dans le commerce) que le Pro 5.

Difficile pourtant de comparer le design des deux appareils. Mélange de HTC One A9 et d’iPhone 6s, le Pro 5 offre de belles finitions, mais reste d’un style relativement classique. Loin de l’originalité de l’écran incurvé du Galaxy S6 Edge Plus, même si la prise en main de ce dernier s’avère moins agréable à cause d’arrêtes assez tranchantes.

L’autonomie comme point fort

L’écran Amoled du Pro 5 n’arrive pas non plus à éliminer les défauts basiques de la technologie, à savoir une luminosité moins élevée que celles qui caractérisent les dalles IPS, ici de 352 cd/m². En revanche le choix d’une dalle seulement Full HD, permet au Meizu Pro de réaliser des performances supérieures aux modèles de Samsung. Avec moins de pixels à gérer que sur leurs écrans QHD, le smartphone chinois inscrit un score de 74 763 à AnTuTu quand le Galaxy S6 Edge Plus réalise 68 438 points et le Galaxy S6, 61 0176 points. De très bonnes performances confirmées avec l’application Epic Citadel où le Meizu affiche en moyenne 58 images par secondes, un résultat parfait pour jouer à des jeux 3D gourmands.

L’autonomie est également l’un des points forts du Pro 5. Lors de nos tests, il a ainsi réalisé 11 h 42 en utilisation polyvalente, la plus représentative d’une utilisation quotidienne. On peut ainsi espérer l’utiliser deux jours d’affilée sans avoir à le recharger. Là encore, le Meizu fait mieux que ses deux concurrents de Samsung.

A la peine en photo, mais une interface réussie

Seule la partie photo et vidéo reste à l’avantage des smartphones coréens. Ils sont ultra dominants sur ces deux points et les 21 mégapixels du Meizu ont bien du mal à rivaliser avec l’excellent capteur de 16 mégapixel de la série Galaxy S6. Les deux modèles restent d’ailleurs aujourd’hui des références dans le domaine.

Enfin, Meizu a réussi à faire de gros efforts sur son interface Flyme, désormais passé en version 4.5.4. Tous les soucis que nous avions rencontré en décembre 2015 ont été corrigés. Le Play Store est enfin stable, nous avons ainsi pu accéder et installer toutes les applications que l’on désirait. Au quotidien, Flyme s’avère d’ailleurs agréable visuellement et très efficace. Plutôt que d’utiliser les trois boutons classiques d’Android (précédent, multitâches et accueil), seul le bouton central existe.

Sa surface tactile permet par exemple de revenir en arrière dans son navigateur si on ne fait que l’effleurer au lieu d’appuyer franchement. L’accès aux applications déjà ouvertes devient, quant à lui, possible en faisant glisser son doigt depuis le bas de l’écran vers le haut, jusqu’à l’affichage d’une sorte de dock (un peu façon Mac OS) dans lequel sont rangées les dites applications. Une combinaison de gestes aussi pratique qu’efficace.

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