Première prise en main smartphone Meizu Pro 5 : surpuissant !

Samsung a-t-il du souci à se faire ? Avec ce Pro 5, au grand écran de 5,7 pouces, Meizu utilise une dalle Amoled et le processeur Exynos 7420 du Coréen, celui-là même qui équipe ses Galaxy S6. Mais avec un prix de lancement de 499 euros, il est bien moins cher et pourrait donc empiéter sur les terres de Samsung.

Aluminium et verre : les deux classiques de la téléphonie actuelle habillent ce nouveau Pro 5. L’assemblage est parfait mais on aurait aimé que Meizu propose un design un peu plus original pour son modèle, un peu à mi-chemin entre l’iPhone 6s et le HTC One A9. Malgré tout, le constructeur exploite bien la surface de l’appareil en intégrant un écran de 5,7 pouces pour une taille globale équivalente à celle de l’iPhone 6s Plus (qui n’a qu’un écran de 5,5 pouces).

Un processeur très bien exploité

Comme souvent avec la technologie Amoled, le contraste parfait et l’économie d’énergie qu’autorise la dalle sont contrebalancés par une luminosité de seulement 352 cd/m². Suffisante en intérieur, elle peut s’avérer limitée en extérieur par jour de grand soleil.

Malgré ses 5,7 pouces, Meizu a choisi de limiter cette dalle à une définition Full HD. Un moyen de contenir le tarif final du téléphone et de permettre à la puce graphique de s’exprimer pleinement sans avoir à gérer une définition plus importante. Un bon choix, puisque le Pro 5 réalise à AnTuTu 3D un score plus important que le Galaxy S6 à configuration équivalente : 23 210 contre 15 3647. Il s’avère également très véloce avec le test Epic Citadel, oscillant sans broncher entre 59,1 et 58,1 FPS au cours de nos dix essais consécutifs. Le tout en sachant très bien gérer la température : jamais elle ne nous a paru excessive ou tout simplement gênante en tenant le téléphone en main.

L’autonomie, le point fort du Pro 5

L’autonomie est également très bien gérée, aidée par une puissante batterie de 3 050 mAh. On atteint presque les 22 heures de communication et on dépasse les 18 heures de lecture vidéo. En autonomie polyvalente, on flirte avec les 12 heures. Assez exceptionnel.

Côté photo et vidéo, le capteur Sony de 21 mégapixels est bon, mais ne fait pas de miracles. Si le centre des clichés est acceptable, l’image devient de plus en plus floue à mesure que l’on approche des bords. Même chose concernant la vidéo, déformée lors des mouvements rapides et absolument inexploitable en définition 4K à cause de nombreuses pixellisations.

Le Galaxy S6 Edge (à gauche) fait bien mieux que le Meizu Pro 5 (à droite).

Une partie logicielle qui gâche tout

Ce bug vidéo, d’origine logicielle, vient s’ajouter à tous les autres que nous avons pu rencontrer en utilisant ce Pro 5. Si le smartphone est puissant et endurant, ses performances sont en effet gâchées par un firmware encore instable. Les plantages ont ainsi été nombreux, notamment dans le Play Store, encore en version 5, notamment à l’occasion du téléchargement de jeux.

Et même en installant manuellement la dernière mise à jour 6.0.5, certains jeux comme Asphalt 8 rencontrent des difficultés d’installation. Manifestement, la ROM fournie par Meizu sur ce modèle de test n’est pas la version définitive. La version tout juste disponible dans le commerce n’utiliserait pas exactement la même.

La marque nous a promis de nous renvoyer un modèle définitif pour que 01net.com puisse terminer ses tests dans de bonnes conditions et livrer un jugement définitif.

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