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Test : LG G5, est-il à la hauteur du Samsung Galaxy S7 ?

Après le Galaxy S7 et le HTC 10, le LG G5 rentre dans la course aux meilleurs smartphones de 2016. S’il se différencie par son aspect modulaire, il a quelques autres atouts en poche… mais aussi quelques lacunes.

L'avis de 01net.com

LG G5

Autonomie & charge

2 / 5

Affichage

3.5 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/05/2016

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Fiche technique

LG G5

Système Android 7.0
Processeur Qualcomm Snapdragon 820
Taille (diagonale) 5.3 "
Résolution de l'écran 554 ppp
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LG G5 : la promesse

En 2016, LG nous offre un véritable reboot de son haut de gamme. Le métal fait son arrivée et le smartphone bénéficie d’un processeur ultrapuissant. Mais deux innovations rendent le G5 un peu spécial : son aspect modulaire d’une part (batterie extractible, possibilité d’ajouter des modules supplémentaires) et un second capteur photo grand angle à 135 degrés d’autre part.

LG G5 : la réalité

Dès la prise en main, on sent un vent de renouveau chez LG. Et on ne peut qu’admettre que le G5 n’a plus grand chose à voir avec les trois dernières générations. Après des choix plutôt clivants comme l’utilisation du plastique ou du cuir, le fabricant opte pour un matériau plus classique – du moins dans le haut de gamme, à savoir le métal. Mais là encore, rien n’est fait comme chez les autres. La coque en métal a un aspect assez brut et surtout très mat. A ce niveau, le point de vue est très subjectif mais nous avons apprécié ce design.

Un design très brut

Au dos, les boutons de contrôle du volume ont disparu pour aller se loger sur la tranche gauche. On ne retrouve plus que le bouton marche/arrêt, qui abrite également le capteur d’empreintes digitales. Au-dessus, le double capteur photo donne un effet “requin marteau”, un peu à l’image du Nexus 6P. LG a choisi de bomber la coque autour des deux capteurs, sans doute pour éviter l’aspect proéminent. Cela renforce l’aspect brut de l’appareil.

Globalement, les choix faits par le fabricant sud-coréen sont payants. En main, on a vraiment la sensation d’avoir un smartphone premium, notamment grâce à son verre bombé et son dos légèrement incurvé. Une très fine ligne brillante vient recouvrir les tranches. Le détail est plaisant mais a le défaut d’accrocher un peu les doigts. Le bouton permettant de détacher la batterie est situé au bas de la partie gauche. Il est très discret, mais pas totalement aligné avec le reste de la tranche. Un petit loupé qu’on espère voir corrigé dans les prochaines séries sortant des usines.

Moins lumineux que le G4

Cette année, LG a également décidé de réduire le format de son flagship, avec une diagonale de 5,3 pouces contre 5,5 l’an dernier. Avec une définition identique à celle du G4 (2560 x 1440), on obtient mécaniquement une meilleure résolution (554 ppp contre 538). Une très légère différence tout simplement invisible à l’oeil nu. En revanche, la nature de l’écran a évolué. Son taux de contraste s’envole à 1643:1. Difficile de faire mieux sans passer par de l’Amoled. En revanche, la luminosité est tombée à 378 cd/m².

Si l’écran reste très agréable à utiliser, on aurait apprécié un peu plus de luminosié, notamment lorsqu’on se trouve à l’extérieur. Plusieurs fois, nous avons été tentés de remonter la barre de réglage avant de constater qu’elle était déjà à 100%. A ce niveau, le G5 perd la bataille face aux Galaxy S7 – à l’écran somptueux – et dans une moindre mesure face au HTC 10. Comme chez Samsung, la fonction Always On fait son arrivée. Même lorsque l’écran est éteint et verrouillé, il affiche la date et quelques notifications. Les informations sont bien plus discrètes sur l’appareil de LG et seront pratiquement invisibles au soleil. Mais au quotidien, nous avons préféré la version du G5 qui se révèle moins irritante…et qui ne sautille pas sur l’écran toutes les 30 secondes.

Très performant, plutôt endurant

Comme ses concurrents, l’appareil arrive directement sous Android Marshmallow, avec sa surcouche LG Home. Un temps retiré, le tiroir d’applications est finalement de la partie même s’il n’est pas activé par défaut. Les nouveautés sont plutôt rares, et on aurait apprécié un aspect plus épuré. Comme chez Samsung, certaines icônes commencent à dater et certains menus comme celui des paramètres ont un aspect assez fouillis. En revanche, LG propose un niveau de personnalisation assez poussé.

Comme le HTC 10, le G5 embarque un Snapdragon 820 et 4 Go de mémoire vive. Au benchmark Antutu 6, ses résultats sont évidemment excellents (132454 points et 51270 en 3D), des scores assez proches de ceux de ses concurrents directs HTC 10 et Galaxy S7. Il se montre même légèrement supérieur en 3D, le HTC n’atteignant que 47241 points et le Samsung 40573 points). Avec l’application Epic Citadel, il tourne en moyenne à 57 images par seconde, comme ses deux rivaux. Les trois appareils sont incontestablement des bêtes de course. Comme on pouvait le prévoir, le smartphone de LG sera un bonheur pour tous les gamers et un vrai bijou de fluidité pour les autres.

Cette année, la cuvée de flagships nous a réservé bien des surprises en termes d’autonomie. Les écarts entre le Galaxy S7 et le HTC 10 sont assez impressionnants, le premier étant bien plus endurant que le second. Le G5 vient se placer lui aussi légèrement en retrait par rapport à son rival sud-coréen. En communication (21h08), en surf Web (14h25) et en vidéo (11h04), ses résultats le placent parmi les meilleurs. En revanche, son autonomie polyvalente – qui mélange tous les types d’usages dont certains bien plus gourmands en ressources – plafonne à 7h. Face aux 10h04 du Galaxy S7, il n’y a pas photo.

Mais le G5 a sorti son tour de magie en devenant le premier appareil haut de gamme à disposer d’une batterie extractible. Certainement le détail le plus intéressant de sa dimension modulaire – les autres modules seront testés par la suite. Pour ceux qui ont la place et la volonté de transporter une batterie supplémentaire avec eux, le G5 est évidemment le meilleur choix.

Novateur en photo

Comme le P9 de Huawei, le G5 a quitté le monde des borgnes avec l’arrivée d’un second capteur “principal”. Mais contrairement au modèle chinois, l’appareil photo de complément n’est pas fait pour fonctionner en harmonie avec le premier (de 16 mégapixels), mais pour le compléter grâce à une optique ultra grand angle. Une vraie merveille pour les amateurs de paysages.

En revenant à la qualité pure et dure, le constat est plus mitigé. S’il reste un très bon photophone – 6ème du classement 2016 dans notre top 10  – le G5 n’est pas aussi bon que le G4, surtout dans les basses lumières. L’optique grand angle n’est pas non plus excellente avec seulement 8 mégapixels. C’est donc davantage l’offre globale qui pourra séduire que la qualité intrinsèque des deux capteurs. En vidéo, le G5 est un bon élève avec une excellente stabilisation. Nous avons en revanche constaté quelques soucis de mise au point intempestive durant l’enregistrement.

Comme l’autonomie, la photo est concernée par le côté modulaire du G5, notamment avec le module LG Cam Plus. Ce dernier est souvent offert avec l’appareil, et c’est bien mieux comme ça. L’accessoire est en réalité composé d’une batterie supplémentaire et d’un simple bouton pour prendre un cliché en tenant l’appareil en mode paysage. Sympathique, mais certainement pas suffisant pour débourser une centaine d’euros.

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