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Test : Wiko Rainbow 4G, un smartphone 4G au bon rapport qualité/prix

Pour environ 160 euros, ce smartphone 4G Android offre une qualité d’écran, une autonomie et des performances satisfaisantes, sans être exceptionnelles.

L'avis de 01net.com

Wiko Rainbow 4G

Autonomie & charge

1.5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/01/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Wiko Rainbow 4G

Système Android 4.4.2
Processeur MTK MT6582
Taille (diagonale) 5 "
Résolution de l'écran 294 ppp
Voir la fiche complète

Wiko Rainbow 4G : la promesse

Wiko lance un nouveau smartphone sous Android 4.4, alias « KitKat ». Vendu environ 160 euros, le Rainbow 4G est, comme son nom l’indique, compatible avec les réseaux 4G. Il possède un processeur quadricoeur, un écran 5 pouces IPS haute définition, 8 Go de mémoire flash pour le stockage et un capteur photo 8 Mpixels. Nous l’avons testé.

Wiko Rainbow 4G : la réalité

Environ six mois après avoir sorti son smartphone Rainbow premier du nom, Wiko commercialise la version 4G pour à peine dix euros de plus. Extérieurement les deux appareils sont identiques. Une plaque de verre occupe tout l’avant tandis que la coque arrière, bien qu’en plastique, profite d’une finition façon « gomme » offrant une bonne prise en main. Bon point, vous avez le choix entre sept couleurs lors de l’achat : noir, blanc, violet, fuchsia, jaune, bleu/vert (turquoise) et corail (rouge orangé). Voilà qui explique le nom de Rainbow, pour arc en ciel.
Si le Rainbow 4G est un peu plus lourd (175 g contre 167 g) que son prédécesseur, l’écran 5 pouces demeure inchangé et c’est tant mieux, car il est de bonne qualité. Nous avons apprécié les larges angles de vision de la technologie IPS qui permettent de profiter à plusieurs des photos et des vidéos sans constater de diminution de la qualité de l’affichage. La luminosité est satisfaisante (412 cd/m²) ainsi que la définition (720 x 1280 pixels). Nous aurions aimé que le contraste soit plus élevé (792 cd/m²), mais dans l’ensemble la qualité de l’écran se situe dans la moyenne de cette gamme de prix.

Une autonomie revue à la hausse

La bonne surprise du Rainbow 4G vient de son autonomie. Wiko a mis dans son smartphone une batterie de plus grande capacité : 2500 au lieu de 2000 mAh pour le Rainbow de précédente génération. Comptez environ 1 h 30 min de mieux en conversation téléphonique, soit près de 13 h et environ 2 h de plus en surf Web et lecture vidéo soit, dans les deux cas, environ 8 h 30 min d’autonomie. Avec ces résultats, le Rainbow 4G se situe donc légèrement au-dessus de la moyenne. Sur notre nouveau test d’autonomie dite “mixte”, combinant un peu tout les usages (vidéo streaming, surf, etc.), le Wiko tient 6h32.

Sous la coque, on remarque que si le Rainbow dispose d’un double emplacement SIM, le Rainbow 4G n’en a plus qu’un. La batterie est amovible et qu’un lecteur de carte microSD/SDHC (jusqu’à 32 Go) permettra d’étendre la capacité de stockage. Il y a d’ailleurs fort à parier que celui-ci sera rapidement sollicité. En effet, même si la capacité de stockage est doublée (on passe de 4 Go à 8 Go, mais seulement 6 Go restent accessibles), ce n’est pas encore la panacée. Petite subtilité, ce smartphone accepte les clés USB OTG (On The Go) qui comportent un connecteur USB traditionnel, mais aussi un connecteur micro USB.

Une certaine souplesse, mais toujours pas de jeu 3D

Pas de changement de processeur entre les deux modèles : un MT6582 quatre cœurs à 1,3 GHz. Nous avons apprécié la fluidité de la navigation dans l’interface d’Android 4.4 ainsi que sur le Web avec le navigateur Chrome. Pas de problème non plus pour lire les vidéos en haute définition, même celles en 1080p. En revanche, le processeur manque de puissance pour les jeux 3D. C’est d’ailleurs flagrant sous l’un de nos titres de test, Real Racing 3, dont l’affichage saccade un peu à l’écran.
Enfin, le Rainbow 4G peut servir d’appareil photo d’appoint, mais ne vous attendez pas à des miracles. Les clichés sont corrects, assez peu détaillés toutefois et l’appareil a parfois du mal à faire la mise au point. Nous avons aussi constaté beaucoup de « bruit » en basse lumière, par exemple pour les clichés d’intérieur. En vidéo haute définition (1920 x 1080 pixels), l’image se révèle granuleuse et n’arrête pas de scintiller, ce qui est très déplaisant.

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