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Test : Vector Luna, la montre connectée championne de l’autonomie

Autonomie ou écran sublime, il faut choisir. Une constatation valable sur l’ensemble des montres connectées et qui s’applique particulièrement bien à la Vector Luna. Ce modèle convainc par son endurance mais déçoit par son affichage limité.

L'avis de 01net.com

Vector Luna

Conception

4 / 5

Autonomie

5 / 5

Fonctions

4 / 5

Equipement

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/04/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Vector Luna

Système Propriétaire
Systèmes compatibles Android, iOS, Windows Phone
Processeur ARM 7
Fréquence processeur 0 GHz
Nombre de coeurs 1
Voir la fiche complète

Vector Luna : la promesse

Une montre déclinée en plusieurs coloris, proposée avec différents bracelets et qui joue la carte des codes du luxe, ça ne vous rappelle rien ? La marque britannique Vector calque une partie de sa stratégie sur celle de l’Apple Watch, mais ajoute un argument de poids en promettant une autonomie de 30 jours ! Mais comment Vector s’y prend pour y parvenir ?

Vector Luna : la réalité

La première impression donnée par la montre est très qualitative, notamment grâce au boîtier en acier inoxydable plutôt lourd et très bien assemblé. La version dont nous disposons pour ce test est munie d’un bracelet en silicone qui donne à l’ensemble un look plutôt sportif. De nombreuses déclinaisons existent cependant avec un boîtier noir, argent, or ou or champagne. Les bracelets peuvent quant à eux être également en maillons métalliques ou en cuir. Les prix oscillent ainsi entre 249 et 349 livres, soit l’équivalent d’environ 300 à 450 euros.

L’impression est, en revanche, moins favorable pour l’écran circulaire de 240 x 240 pixels. Avec une résolution digne d’une montre Casio des années 80 (elle atteint pourtant 288 ppp), il détone sévèrement par rapport au reste de la montre en donnant une image finalement bas de gamme à un produit qui ne l’est pas. En partie en cause, la technologie choisie est du LCD réflectif qui capte la lumière ambiante pour afficher les données. Ce type d’écran reste actuellement, avec l’encre électronique, le seul moyen de concevoir des montres connectées proposant une autonomie de plus de deux jours. Seul bémol, la qualité d’affichage n’est pas des plus séduisantes. Sur ce point précis, deux écoles s’affrontent : un bel écran avec une autonomie limitée ou un écran passable avec une longue endurance. Difficile de trancher de manière objective, chacun fera son choix en fonction de l’utilisation qu’il veut faire de sa montre.

Autonomie : promesse tenue

Une fois cela bien en tête, on peut toutefois émettre quelques critiques. L’écran n’est pas tactile et se manipule seulement avec trois boutons situés sur la tranche de la montre. Le bouton central permet de valider les choix, tandis que les deux autres disposés sur chacun de ses côtés sont utilisés pour monter ou descendre d’une ligne dans les menus. Malgré le fait que l’écran ne soit pas tactile, il arrive parfois qu’on touche la vitre avec son doigt lorsqu’on manipule le boîtier. On remarque alors immédiatement que le cadran n’a certainement pas reçu de traitement oléophobe et collecte autant d’empreintes digitales que la police scientifique. Cela peut s’avérer pénible, rendant moins nette la lecture des informations qui s’affichent à l’écran.

Les notifications ne s’affichent que sur trois ou quatre lignes. Pour lire la suite il faudra donc utiliser les boutons pour faire défiler le texte. Si l’on se trouve dans l’obscurité, l’écran bénéficie d’un rétroéclairage (une lumière bleutée) de quelques instants et cela, dès que l’on tourne le poignet vers soi.

Malgré ce rétroéclairage, la montre a consommé à peine le quart de sa batterie lors de notre semaine d’utilisation quotidienne. En extrapolant, la promesse du mois entier sans la recharger semble donc tenue.

Des applications perfectibles

Mais l’un des principaux intérêts d’une montre réside également dans son application. Disponible aussi bien sur iOS, Android que Windows Phone, celle-ci est plutôt bien conçue. Elle compense en partie les limitations imposées par l’interface non tactile de la montre. C’est par elle que l’on pourra choisir par exemple le cadran que l’on souhaite ou les « flux » à y afficher en complèment. Sous cette appellation, Vector regroupe les informations relatives à la météo, aux fuseaux horaires ou encore les calories dépensées. Vector promet également d’afficher les flux Twitter et Facebook, mais nous n’avons malheureusement jamais réussi à faire fonctionner cette option.

La montre propose enfin quelques applications, développées directement par Vector, comme celle permettant de commander un Uber ou encore de contrôler la musique lue sur son smartphone. Encore une fois, l’ergonomie est freinée par la lenteur de l’ensemble et les boutons physiques de la montre qui servent à confirmer l’un des deux ou trois choix affichés à l’écran. On se croirait revenu quelques années en arrière.

La Luna remplit aussi des fonctions de tracker d’activité : nombre de pas, distance parcourue, calories brulées et même qualité du sommeil. Si vous la portez la nuit, rien ne lui échappera. L’interface est sobre et réussie et affiche même un graphique lorsqu’on met son téléphone à l’horizontale. Enfin, Vector annonce que l’application sera bientôt compatible avec Google Fit et Apple Healthkit, qui regroupent les données de santé venant de n’importe quelle application compatible.

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