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Test : Un ultramobile PC qui doit encore convaincre

Moins bien qu’un portable sous Vista, plus performant qu’un assistant personnel, cet Origami est un ovni technologique.

L'avis de 01net.com

Samsung Q1 ultra

Les plus

  • + Touches alphanumériques
  • + Fonctions de communication sans fil

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/06/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Q1 ultra

Processeur Intel A110
Mémoire vive 1024 Mo
Capacité de stockage principal 60 Go
Taille d'écran 7 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 945
Voir la fiche complète

Samsung Q1 ultra : la promesse

Windows Vista dans la poche ! Avec son Q1 Ultra, Samsung fait évoluer le concept de l’Origami pour l’adapter à l’ère du temps.

Est-ce pour autant un produit adapté, comme l’avait suggéré l’an passé
Microsoft lors de la présentation deson PC miniature, à un très vaste
public ? Telle est la question que nous nous sommes posés durant
plusieurs jours d’intense utilisation.

Samsung Q1 ultra : la réalité

Le Q1 Ultra relève plus de l’ovni numérique que d’un appareil connu. Ne
dites surtout pas que c’est un PC comme un autre : avec son processeur
cadencé à 800 MHz, la chose n’est pas franchement véloce pour motoriser
la version Premium de Windows Vista.

Ce n’est pas en l’état un produit ultracommunicant : même si
l’emplacement d’une carte SIM est prévue, il faudra encore attendre
quelques mois pour voir ce modèle supporter les communications via le
support du HDSPA (ou 3,5G).

Ce n’est pas non plus qu’un simple lecteur multimédia. Même s’il
embarque un disque dur de 60 Go et un écran de 7 pouces de diagonale
d’une définition plus qu’appréciable de 1024 x 600, à 1200 euros la
chose, pour écouter de la musique ou regarder des films cela serait
quelque peu exagéré. Bref, une fois que l’on définit ce que cela n’est
pas, reste à trouver à cet appareil des usages…


Des fonctions incroyables

Et là, au vu des capacités de la bête, on est tout de même épaté.
Première surprise on peut relier au Q1 Ultra aussi bien un moniteur
externe (jusqu’en 1280 x 1024), une souris, qu’un clavier (tous deux en
USB). Du coup, on est devant la plus petite unité centrale portable du
moment. Une fois que l’on a tout connecté, le résultat est étrange…

Deuxième surprise, le Q1 Ultra embarque aussi bien une webcam qu’un
capteur photo de 1,3 Mpix. Les photographies numériques, d’assez piètre
qualité, pourront au besoin transiter via le port SD Card. Cela dit, en
guise d’appareil photo, on a fait plus compact.

Troisième surprise : la multiplicité des moyens de saisie. Outre un
clavier virtuel, on dispose d’un stylet pour utiliser le système de
reconnaissance d’écriture de Vista et surtout de tout un ensemble de
petites touches réparties à droite et à gauche du haut de l’écran. Des
touches qui forment ainsi une sorte de petit clavier azerty.

Mais ce n’est pas tout : on dispose également d’un petit pointeur de
souris et de différentes touches destinées à simuler la présence d’une
souris.A cela s’ajoute des boutons pour faire varier le volume ou pour
accéder depuis l’écran à un ensemble de réglages pour, par exemple,
désactiver le Wi-Fi ou passer l’écran du mode paysage au mode portrait.


Des logiciels adaptés

Pour exploiter le Q1 Ultra on a
également à sa disposition des petits logiciels bien pratiques, par
exemple, pour gérer la connectique réseau et ainsi définir des profils
d’utilisation en fonction de l’endroit où l’on se trouve (bureau,
domicile, etc.). Un petit utilitaire pour récupérer directement les
patchs et autres pilotes sur le site du constructeur est également
proposé.

Assez étrangement on dispose en plus du logiciel Windows Media Center
d’un logiciel intitulé « Origami Expérience » afin d’accéder simplement
aussi bien à l’ensemble des contenus multimédias de l’appareil que
d’accéder aux programmes installés.


Des défauts pardonnables

Cette machine atypique a quelques petits défauts. On l’a évoqué dès le
début, les performances sous Vista sont plombées par le processeur
(indice de 2) alors que la puce graphique embarquée est capable de
faire tourner l’interface Aero (indice de 3,5 pour Aero et 2,6 pour le
jeu). Mais là n’est pas sa vocation. En revanche, grâce au processeur
embarqué à très faible consommation d’énergie, nous sommes arrivés à
tutoyer les trois heures et demie.

Côté ergonomie, l’écran tactile, même recalibré, n’est pas d’une
précision absolue. Et là clairement on aurait préféré un dispositif à
la hauteur de ceux proposés avec les Tablet PC. Car le miniclavier ne
saurait servir à saisir du texte au kilomètre. Et ici, on préfère
clairement le système de reconnaissance d’écriture de Vista qui est
maintenant d’un très bon niveau.

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