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Test : Un compact qui « bruite » un peu trop mais maîtrise les couleurs

Si le bruit numérique se fait bien sentir dès 400 ISO, le Lumix FS7 maintient un bon niveau de couleur jusqu’au bout.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FS7

Les plus

  • + Prix
  • + Plage optique
  • + Stabilisation optique

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/02/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FS7

Définition du capteur 10.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 5.9
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 6.7 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FS7 : la promesse

Panasonic a une place particulière en France. Ses parts de marché ysont parmi les plus élevées au monde. Mais ses appareils sontgénéralement positionnés dans un segment haut de gamme. Criseéconomique et psychose de la vie chère aidant, la marque nippone tentedonc de choyer les consommateurs dans l’entrée et le milieu de gamme, avec unFS7 à moins de 200 euros. Panasonic arrive-t-il à faireaussi bien dans ce segment ? 

Panasonic Lumix DMC-FS7 : la réalité

Lent à l’allumage
Sans conteste son point faible,
c’est un diesel. Si, en fonctionnement, il est dans la bonne norme, il
lui faut 3 secondes entre l’allumage et le premier déclenchement. C’est
un peu mou et c’est frustrant pour un amateur d’instantanés. Quand on
voit certains Sony dégainer en à peine 1 seconde, on regrette que
Panasonic n’ait pas un peu plus travaillé cet aspect de l’appareil.

Mais plus rapide en fonction
Sans atteindre les vitesses démentes des Casio Exilim FS-10
ou FC-100, le FS7 dispose d’une bonne vitesse de croisière. Le temps
entre chaque photo est convenable et le mode rafale sans limite de
prises de vue est d’une image par seconde en plein format, c’est suffisant
pour une utilisation occasionnelle.

Grain fort, mais couleurs maîtrisées
Panasonic a bien
travaillé la gestion du bruit ces dernières années. Celui du FS7 est
assez fort, notamment à partir de 400 ISO, très voyant à 800
et bien crachant à 1600. Mais cela ne se fait pas au détriment de la
cohérence de l’image puisque l’appareil réussit à maintenir une cohérence dans
les couleurs. Cela se traduit par une image, prise dans les mêmes
conditions lumineuses, fine et détaillée à 100 ISO et très bruitée en
1600, conservant dans les deux cas les mêmes teintes.
Il faut arriver en très basses lumières pour qu’une frange violette vienne dégrader les parties sombres ou noires. Cela donne au final une
qualité d’image plutôt bonne dans la plupart des circonstances.

Un mode intelligent pas idiot
Le mode iA n’est pas une pure
forfanterie. L’appareil est capable, dans la majeure partie des cas,
de détecter que l’on soit en mode macro, portrait, paysage en basse
lumière, etc. Si les  bidouilleurs auraient préféré un mode
manuel, les débutants, flemmards et autres photographes occasionnels
apprécieront un mode réellement efficace qui leur mâche une grande
partie du travail.

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