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Test : Trop cher, l’ultrabook Aspire S5 d’Acer ne nous convainc pas

La version haut de gamme de l’Aspire S5 est une machine correcte, équipée d’une prise Thunderbolt. Mais elle ne tient pas la comparaison avec la concurrence, tant en terme de finition, d’équipement que de prix.

L'avis de 01net.com

Acer Aspire S5-391-73514G25akk

Les plus

  • + La trappe dissimulant la connectique
  • + Le Thunderbolt
  • + Le SSD de 256 Go

Les moins

  • - La définition d'écran
  • - Pas de rétroéclairage clavier a priori

Affichage

0.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/06/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Aspire S5-391-73514G25akk

Processeur Intel Core i7-3517U
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 4000
Voir la fiche complète

Acer Aspire S5-391-73514G25akk : la promesse

Venant rejoindre l’Aspire S3 dans la gamme des ultrabooks à écran 13,3 pouces d’Acer, l’Aspire S5 a été annoncé en grande pompe lors du CES 2012 de Las Vegas. La principale innovation de cet ordinateur : derrière une petite trappe motorisée située à l’arrière de la machine, on trouve un port Thunderbolt, une sortie HDMI et deux ports USB 3.0. Pour le reste, Acer semble s’être malheureusement appuyé sur les standards des premiers PC portables ultrafins pour élaborer le S5 alors qu’Asus ou Samsung dégainent déjà leur seconde génération de machines, bien plus aboutie. L’Aspire S5 se décline en plusieurs versions, parmi lesquelles ce modèle haut de gamme, l’Aspire S5-391-73514G25akk. Est-il de taille à affronter la concurrence ?

Acer Aspire S5-391-73514G25akk : la réalité

L’Aspire S5 d’Acer a pour mission de corriger les défauts de l’Aspire S3. Ce dernier fut le premier ultrabook de la marque dans les rayons et il a essuyé moult critiques (dont les nôtres) face à la concurrence de l’époque, à savoir le Toshiba Portégé Z830 ou encore les Zebook UX31E et UX21E. Les promesses d’autonomie record et de finition n’étaient pas du tout tenues. Bref, l’Aspire S5, qui lui aussi est un ultrabook 13,3 pouces, a pour mission de redorer le blason d’Acer sur le segment de la mobilité.

Finition en progrès

L’Aspire S5-391-73514G25akk propose une finition plus soignée que le S3, il n’y a pas de doute. L’ensemble pèse 1,18 kilo et la finesse de la machine n’excède pas 1,8 cm au plus épais. De profil ou fermé, l’Aspire S5 est assez séduisant mais reste un peu trop austère. Le capot de l’écran 13,3 pouces est construit en aluminium brossé noir. Quant à l’intérieur de la machine, il est intégralement recouvert de magnésium de couleur sombre, avec un effet brossé. Les traces de doigts apparaissent moins que sur du plastique brillant mais elles demeurent tout de même visibles.
Trônant magistralement presque au centre du repose-paumes, le touchpad propose une surface lisse, en plastique et intégralement cliquable. Il faut un peu de temps pour prendre ses marques et le dompter mais rien d’insurmontable.

Clavier et écran pas à la hauteur

Le clavier, lui, possède des touches bien séparées et occupe correctement la place qui lui est allouée. Néanmoins, certaines touches ne tombent pas parfaitement sous les doigts comme la touche Entrée qui se résume à une fine barre verticale. D’ordinaire plus imposante, on a bien du mal à tomber dessus avec le petit doigt. Le toucher offert par les touches est assez dur mais agréable. Pianoter du texte sur le S5 est donc plaisant. Néanmoins, le gros, l’énorme point faible de ce clavier est son absence de rétroéclairage. Dans le monde des ultrabooks, où le clavier rétroéclairé devient un standard, c’est un oubli de taille ! Surtout que cette déclinaison du S5 est commercialisée à 1 499 euros.
L’autre gros problème de l’Aspire S5, c’est son écran. Les bords supérieurs et inférieurs de la dalle sont épais et ont un aspect grossier. Brillant, l’écran affiche une définition de seulement 1 366 x 768 pixels alors que la tendance est à l’affichage en HD+ (1 600 x 900) ou, mieux, Full HD (1 920 x 1 080 pixels). De plus, son taux de contraste très insuffisant (675:1) et sa luminosité juste correcte (231 cd/m2) ne jouent pas en sa faveur. Seul le rendu des couleurs est à peu près juste et sauve les meubles.

Une configuration qui mise tout sur le SSD

Pour travailler, surfer et regarder un film, la configuration proposée ici par Acer est tout à fait adaptée. Elle réunit un processeur Intel Core i7-3517U (double cœur cadencé à 1,9 GHz), 4 Go de mémoire et 256 Go de stockage en SSD. Grâce à ce dernier, la machine est plus véloce (démarrage en 13 secondes) qu’un PC portable lambda. De plus, l’espace conséquent de SSD permet de stocker un peu plus de documents, vidéos et morceaux MP3 que sur un ultrabook standard qui n’offre habituellement que 128 Go en SSD.
La partie graphique, quant à elle, est assurée par le contrôleur graphique Intel intégré au processeur. Ses capacités se limitent à lire de la Full HD et à faire tourner de vieux jeux. N’espérez pas jouer à des titres récents dans de bonnes conditions : il faut sacrifier la beauté à la fluidité.
Pour refroidir cette petite machinerie performante, Acer fait appel à un ventilateur silencieux au repos (32,1 dB). Cependant, il n’arrive pas totalement à se faire oublier à plein régime (38,6 dB). Du côté des températures relevées sur la machine, notre caméra thermique indique 27° C sur le dessus du repose-paumes, idéal pour travailler sans trop transpirer. En revanche, attention aux cuisses car le mercure grimpe jusqu’à 48° C sous la machine dans nos conditions de tests.

Autonomie moyenne

L’endurance est l’un des facteurs les plus décisifs sur un ultrabook. L’Aspire S5 embarque une batterie polymère de quatre cellules censée alimenter la machine pendant 6 heures et 30 minutes. En réalité, en lecture vidéo, luminosité de l’écran au maximum et Wi-Fi connecté, elle tient la machine éveillée pendant un peu moins de 4 heures, soit 30 minutes de plus que le S3 haut de gamme. En outre, cette autonomie est dans la moyenne de celle des ultrabooks testés par nos soins jusqu’à présent.

La trappe magique

La connectique est logée dans une trappe motorisée, qui s’ouvre d’une simple pression sur une touche située sur le côté supérieur droit du clavier. Elle renferme deux ports USB 3.0, une sortie vidéo HDMI et une prise Thunderbolt. C’est le premier ultrabook à intégrer cette interface de transfert mais, surtout, ce système d’intégration – plutôt malin – de connectique. une fois ouverte, la trappe surélève légèrement l’arrière de la machine. Aucun risque d’abîmer le volet mobile par une fermeture intempestive : un petit logiciel intégré détecte la présence d’un câble ou d’une clé USB sur les prises arrière et empêche la fermeture de la trappe. Une petite interface affiche à l’écran les prises occupées. Une fois les connecteurs libérés, une simple pression sur la touche idoine rabat la trappe à l’intérieur de la machine.
En revanche, Acer n’a pas réalisé à la perfection cette partie de la machine : en position fermée, les bords de la trappe et de la coque du portable ne sont pas en contact.

Des logiciels fournis

Finissons par les logiciels fournis. Acer préinstalle sa solution Clear.fi, du DLNA maison, qui permet de partager du contenu avec tous les PC, téléphones et tablettes de la maison sans trop avoir à mettre les mains dans le réseau. Le constructeur installe également le Acer Instant Update qui fonctionne sur le même principe que l’Intel Smart Connect. Ce logiciel met à jour automatiquement Outlook (non livré) et vos pages Internet (Facebook, Twitter) lorsque la machine est en veille, en se connectant au Wi-Fi à intervalle régulier. Enfin, on trouve Office Starter 2010, Mc Afee Antivirus (en version d’évaluation) et beaucoup d’autres logiciels et petits jeux maison, pas toujours utiles.

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