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Test : Toshiba Satellite Click Mini L9W-B-102, un PC de poche avec 10h d’autonomie !

Le Satellite Click Mini est une sorte de netbook 2.0 équipé de deux batteries. Il est parfait pour le web et la vidéo, mais qu’en est-il côté bureautique ?

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite Click Mini L9W-B-102

Performances

0 / 5

Mobilité

5 / 5

Affichage

2 / 5

Autonomie

3.5 / 5

Appréciation générale

2.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/05/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite Click Mini L9W-B-102

Processeur Intel Atom Z3735F
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 32 Go
Taille d'écran 8.9 "
Puce graphique Intel HD Graphics
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite Click Mini L9W-B-102 : la promesse

Présenté lors du CES 2015 de Las Vegas, le Toshiba Satellite Click Mini (L9W-B-102) est le dernier-né des appareils abordables de la marque nippone. C’est un détachable, tout comme le T100 Chi d’Asus, c’est-à-dire que l’écran se désolidarise du clavier pour se transformer en ardoise Windows 8.1. Toutefois à l’inverse du T100, le Click opte pour un format plus contenu de 8,9 pouces. Cela permet à Toshiba de bénéficier de deux largesses de Microsoft. La première, l’implantation de Windows 8.1 Bing Edition, dont la licence coûte moins chère (10 dollars voire gratuite) que celle du Windows 8.1 (50 dollars environ) au constructeur. Second avantage, la taille de l’écran permet à ce netbook 2.0 d’être éligible au programme Office 365. Un abonnement d’un an aux applis bureautiques de Microsoft est ainsi compris dans son prix, de seulement 330 euros. Pas cher, mais vaut-il le coup pour autant ?

Toshiba Satellite Click Mini L9W-B-102 : la réalité

Le Toshiba Satellite Click Mini pourrait presque prétendre au titre d’ordinateur de poche ultime avec son petit écran 8,9 pouces, son poids inférieur à 1 kg (dont 472 g pour l’ardoise) et un boîtier dont l’épaisseur flirte avec les 2 cm. Pour un peu, nous voilà propulsés quelques années en arrière, lorsque le premier netbook faisait son apparition, le feu Asus EeePC 701. Un sacré jouet !

Sauf qu’aujourd’hui, le netbook d’antan est mort. Remplacé par sa version ô combien moderne ! Ainsi l’écran se détache du clavier d’une simple pression sur le bouton idoine et, dans le cas de ce Toshiba, chaque partie intègre une batterie. Mais, les tâches allouées à ce Click Mini restent les mêmes que celles que nous pouvions confier à nos EeePC et autres Samsung NC10 : de la bureautique légère, du visionnage de vidéos et du surf sur Internet aussi bien à la maison que dans l’avion.

Ecran Full HD tactile, clavier peu docile

Ecran déployé, sa dalle IPS Full HD (1920 par 1200 pixels) s’allume et affiche le menu à tuiles de Windows. On pose rapidement les doigts sur l’écran, pas de souci, ça réagit bien. La qualité d’affichage de ce dernier manque malgré tout de luminosité (276 cd/m2) et le taux de contraste est un peu fort (1045:1). De fait, les couleurs sombres sont très accentuées voire un peu déformées. Quoi qu’il en soit, difficile d’exiger une dalle irréprochable à ce prix.

En revanche, une fois nos mains posées sur les repose-paumes, on se sent clairement à l’étroit. Les paumes se calent davantage sur la tranche du clavier que sur les 30 cm2 de plastique libres. Etroit, on l’est encore plus lorsqu’on passe à la saisie de textes. Et pourtant, la plupart des touches sont presque à taille standard (1,4 x 1,4 cm). Pour tweeter rapidement, mettre à jour un profil Facebook, ça passe. Voire même pour apporter quelques corrections à un document en se servant de l’abonnement d’un an à la suite Office 365, offert avec l’appareil. En revanche, il faut oublier la saisie de ses Mémoires durant des heures. À moins d’aimer les crampes.

Un petit mot sur le touchpad. Sa surface prend en charge plusieurs manipulations et mouvements effectués avec 1 à 4 doigts. De très petite taille, il n’est pas du tout probant. En fait, pour le pointage, et rares sont les articles où nous écrivons ceci, mieux vaut utiliser ses doigts sur l’écran. C’est bien plus efficace.

Plateforme Intel à la barre

C’est l’Atom Z3735F et son contrôleur graphique qui gèrent le système et l’affichage. Côté mémoire vive, 2 Go répondent présents et, même remarque que sur le T100 Chi, on aurait apprécié que Toshiba en soude 4 Go sur la carte mère. De même, un module SSD de plus grande capacité aurait été préférable car avec seulement 32 Go, on est vite à court de place. Heureusement que la partie clavier est pourvue d’un lecteur de carte SD et d’une prise USB.

La tablette, quant à elle, embarque un lecteur de microSD afin d’étendre les possibilités de stockage de l’engin. Toujours sur les flancs de la tablette se trouvent  une sortie microHDMI (adaptateur non fourni) et une prise audio combinant entrée micro et sortie stéréo. Ce sont aussi sur les côtés que sont logées les petites enceintes. Seules, elles délivrent un son agressif et peu puissant. Une fois l’utilitaire Dolby activé, le rendu est meilleur mais il faut prévoir un bon casque pour une écoute prolongée.

Passé au crible au moyen de nos logiciels de test, le Satellite Click Mini se comporte comme un netbook 2.0. Ses scores ne sont pas très élevés mais suffisent pour les usages détaillés plus haut. Pour la 3D, il ne faut pas compter sur lui. Seuls de petits jeux comme HearthStone voire de très vieux titres pourront se lancer sur la plateforme.

A la lumière de nos tests, deux éléments sont à noter. Tout d’abord, nous n’avons pas réussi à évaluer correctement les performances du SSD. PC Mark 8 Storage refusait purement et simplement de se lancer faute d’espace libre suffisant sur les modules. Ensuite, l’absence de système de ventilation actif est certes appréciable pour nos tympans, mais il en résulte une chauffe assez conséquente au niveau du processeur dès lors qu’on le sollicite un peu trop. Il a donc tendance à baisser ses fréquences de fonctionnement, nuisant à la réactivité du système. Attention donc à ne pas surestimer la puissance matérielle délivrée par la petite plateforme embarquée.

Deux batteries pour 10 heures d’autonomie

Considérant le prix contenu de l’engin, la présence de deux batteries est un tour de force. Une dans la tablette, l’autre dans le clavier. Le nippon annonce 12 heures d’endurance en conjuguant leurs efforts. D’après nos relevés, le Satellite Click Mini plafonne à 10 heures en lecture vidéo continue et 8h30 en utilisation polyvalente. De très bonnes prestations au demeurant, le plaçant même devant l’Asus Transformer Book T100 Chi muni, lui, d’une seule batterie.

Toutefois, la tablette seule ne fait pas d’étincelles. Elle est même très décevante. En surf sur Internet, elle ne tient que 5 heures et en utilisation polyvalente, un peu plus de 3 heures. Sans son clavier, cette ardoise perd grandement de son intérêt.

À noter, la recharge des batteries se fait via la prise microUSB de la tablette. Impossible de recharger le clavier plus rapidement ou simultanément. Résultat, il faut compter une matinée pour que les deux accumulateurs d’énergie soient repus. Mieux vaut donc ne pas être trop pressé et/ou penser à la recharger dès qu’une prise est à portée.

Un mot sur les capteurs photos avant et arrière de l’appareil. Le premier est de bonne qualité et permet de faire de la visioconférence dans de très bonnes conditions. Le capteur arrière offre une définition de 5 Mpixels, mais les clichés sont de très mauvaise qualité, teintés de bleu et déformés. La vidéo est, elle aussi, très décevante, aussi bien en HD qu’en Full HD.

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