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Test : Simplicité, intelligence et automatisation pour cet appareil photo bijou

Sans bouleverser les habitudes, le FS20 s’affirme comme un compact efficace et séduisant, malgré quelques bémols.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FS20

Les plus

  • + Le stabilisateur
  • + Les modes intelligents
  • + L'optique
  • + Le processeur d'image

Les moins

  • - Le prix

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/03/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FS20

Définition du capteur 10.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.3
Ouverture max en téléobjectif 5.8
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.62 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FS20 : la promesse

Le FS20 se situe en plein milieu de la gamme de compacts de Panasonic. Autrement dit, celle qui se trouve à la croisée des chemins, entre innovation et compacité. Celle qui bouscule le moins les attentes mais doit assurer, position médiane oblige, un service irréprochable, répondant aux attentes avec patience et régularité. Le FS20 se place donc au centre du terrain dans l’espoir qu’on le préférera à son petit frère le FX35, qu’on attend toujours, ou au TZ5, plus baroudeur et puissant. A-t-il raison d’espérer ?

Panasonic Lumix DMC-FS20 : la réalité


Une ergonomie simplifiée

Comme beaucoup de compact bijou, le FS20 va au plus direct, à la quintessence de l’interface. Le nombre de boutons à l’arrière de l’appareil est réduit, ce qui a deux avantages et un inconvénient. Premier avantage, on prend très rapidement ses repères. Au bout de quelques minutes d’utilisation, on sait où trouver le mode scène désiré ou les quelques réglages disponibles. Deuxième avantage, cette rareté des commandes dégage une large place pour un écran très confortable. D’autant plus confortable d’ailleurs qu’il est possible de changer l’intensité de son rétroéclairage pour mieux voir la scène à cadrer. Un petit plus bien pratique quand on veut prendre une photo à bout de bras avec un angle de vision impossible. D’ailleurs, dans la catégorie petite trouvaille, on retrouve avec plaisir le E-Zoom. Une petite touche qui pousse au maximum le zoom. Un gain de temps appréciable, qui se cumule à la bonne rapidité de démarrage de l’appareil. Bref, nous en arrivons au troisième et dernier point, l’inconvénient. Cette pénurie (contrôlée) de boutons fait qu’on ne peut pas changer rapidement le mode photographique, comme c’est le cas avec une molette par exemple. Pour autant, ce défaut relatif s’avère moins problématique qu’on n’aurait pu le croire, et pour cause, on ne change que très rarement de mode scène. Pour tout dire, on se cale en mode Automatique Intelligent et on se contente d’appuyer rapidement sur le déclencheur.


Un mode pour les remplacer tous

Une fois encore, le mode IA est une véritable tornade. On continue effectivement de recourir aux différents modes scène disponibles (il y a en 21 tout de même). On apprécie la possibilité de jongler facilement entre deux sélections de modes différents, mais tôt ou tard, on revient au mode tout automatique et on s’en contente. Pour plusieurs raisons. En premier lieu, parce que le FS20 peut prendre des photographies trop sombres quand la lumière baisse – même remarque, au passage, pour les vidéos plutôt correctes par ailleurs.

Quand on s’en donne la peine, en mode normal, les clichés obtenus sont plutôt bons. Deuxième raison, parce que le mode Intelligent Automatique assure avec… intelligence, pertinence, voire brio, la coordination des ISO, de la vitesse de prise de vue et du stabilisateur. Un stabilisateur qu’il faut mettre en avant, une fois encore, tant son travail est impeccable. Évidemment, tous les flous ne sont pas évités, mais le plus gros l’est, et c’est tout ce qu’on demande. En définitive, on utilise que peu de modes et excepté le mode IA, c’est le mode rafale rapide qui est le plus intéressant et le plus amusant à utiliser. Même si la résolution est dans ce cas réduite, la qualité et la vitesse de prise de vue sont surprenantes. Loin d’être ridicules.


Du beau, du très beau et du moins beau

D’ailleurs, la grande majorité des clichés réalisés est bonne. La petite fonction contre-jour, qui s’active au moment du déclenchement, sauve même quelques photos de la surexposition ou du brûlé. La stabilisation, on l’a dit, est de belle tenue. Même chose pour le rendu des couleurs vraiment honnêtes et pour la balance des blancs très fidèle. On note juste un rendu légèrement terne parfois, comme si lumière et couleurs étaient un peu affadies. Autre point un peu décevant – mais pas étonnant sur un compact – le flash, qui porte plutôt loin, bonne surprise, mais brûle tout ce qui est trop près.

Ces petits soucis, surtout le dernier, sont rapidement compensés par l’excellent comportement du nouveau moteur d’images (Venus Engine IV) face au bruit généré par une ISO élevée. Si le bruit est présent rapidement, comme avec tous les compacts, voire tous les appareils photo numériques, il reste tout à fait acceptable jusqu’à 800 ISO. Enfin, on saluera l’optique. Si le piqué n’est pas inoubliable, le grand angle (pas le plus imposant de la nouvelle gamme Lumix de Panasonic) assure une largesse de prise de vue appréciable même dans de petits espaces. En extérieur, il permet rapidement d’englober le panorama. Très très appréciable.

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