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Test : Samsung Gear Fit 2, un bracelet de sport bien fini et complet taillé pour le quotidien

Avec son nouveau tracker d’activité, Samsung corrige de nombreux défauts de la version précédente. Si le produit est très efficace, son logiciel l’est un peu moins.

L'avis de 01net.com

Samsung Gear Fit 2

Les plus

  • + Design et finition
  • + Ecran
  • + GPS intégré 

Les moins

  • - Non compatible iOS
  • - Appli S Health décevante 

Conception

4.5 / 5

Autonomie

2 / 5

Fonctions

4 / 5

Equipement

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/06/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Gear Fit 2

Capacité de stockage disponible 4000 Mo
Podomètre Oui
Réglage de l'amplitude des foulées Non
Voir la fiche complète

Samsung Gear Fit 2 : la promesse

Deux ans après le Gear Fit premier du nom, Samsung lui offre un successeur avec le logiquement nommé Gear Fit 2. Au menu, quelques améliorations matérielles. L’écran est mieux défini, et un GPS vient compléter la série de capteurs (accéléromètre, cardio fréquencemètre, etc.). Ajoutons que le bracelet peut désormais stocker de la musique afin d’être utilisé de manière totalement autonome. Vendu 199 euros, l’appareil est fait pour nous accompagner tout au long de la journée.

Samsung Gear Fit 2 : la réalité

Malgré ses quelques défauts, le Gear Fit avait fait l’unanimité sur son design. Très élégant, il se payait le luxe d’un écran Super AMOLED. On ne change pas une équipe qui gagne. On retrouve ce combo d’élégance et de bel affichage. Grâce à sa définition de 216 x 432 pixels, la mini dalle incurvée de 1,5 pouce offre une résolution de 396 ppp. Avec un taux de contraste infini, le résultat est au rendez-vous. Si certains n’apprécient pas forcément les couleurs flashy de Samsung, elles sont parfaitement de circonstance sur un petit écran. Dans ce domaine, le Gear Fit 2 bat la concurrence à plate couture. Au prix de certains sacrifices, comme nous le verrons par la suite.

Beau et ultra-confortable

Il faudra prendre le coup de main pour attacher le bracelet à son poignet, mais une fois que c’est fait, il se fait immédiatement oublier. Une qualité paradoxale pour un objet aussi joli, mais non négligeable. Là où certains modèles concurrents sont rigides et se font un peu trop sentir, le Gear Fit 2 épouse parfaitement la forme du poignet. Comme le Fitbit Surge, il ne pèse que 30 grammes. Mais là encore, la différence de confort vire clairement à l’avantage du Sud-Coréen. Les finitions sont proches de la perfection et aucune protubérance liée au capteur de rythme cardiaque ne vient titiller notre peau. Un point qu’il est important de souligner.

Le Gear Fit 2 fonctionne sous Tizen, l’OS maison de Samsung. Son processeur Exynos 3250 cadencé à 1 GHz et ses 512 Mo de mémoire vive lui permettent d’être extrêmement réactif. La navigation dans les menus est classique et bien pensée. On passe d’une fonction à l’autre (écran principal, calories dépensées, fréquence cardiaque, nombre de pas etc.) en effleurant l’écran de droite à gauche. Sur la tranche droite, un bouton permet de revenir au menu précédent. Au-dessous, un autre vous renverra directement vers l’écran principal. Le fond d’écran peut être modifié, avec plusieurs choix proposés d’office. On pourra opter pour des indications comme les calories dépensées, les étages montés, ou se contenter d’afficher l’heure. L’application Samsung Gear permet d’accéder à d’autres fonds d’écrans, parfois payants, parfois très laids, parfois les deux.

Un plaisir pendant le sport

Au quotidien, le Gear Fit 2 va suivre notre sommeil et notre activité, notamment grâce à son accéléromètre. Comme sur le précédent modèle, le cardiofréquencemètre permet de prendre son pouls, de façon non continue. Il faudra se contenter d’une prise de mesure toutes les 10 minutes – hors session de sport donc. Un choix certainement indispensable pour offrir une autonomie digne de ce nom, mais qui pourra en décevoir certains.

Avant de débuter une séance de sport, il suffit de sélectionner l’activité pratiquée. Le choix est large et inclut la course, la marche, la randonnée, mais encore le vélo (classique, d’appartement ou elliptique), le tapis de course ou le yoga. Qu’il s’agisse d’un exercice en salle ou en extérieur, le bracelet est à ce moment là un vrai plaisir à utiliser. Différents écrans permettent de suivre la distance parcourue, grâce à la puce GPS, le nombre de mouvements exécutés, de battements cardiaques ou de kilomètres parcourus. Les informations affichées sont pertinentes et très lisibles. Comme le Galaxy S7, le Gear Fit 2 est certifié IP68. Il survivra donc à une immersion superficielle en eau douce, mais ne sera d’aucune aide lors de vos séances de natation.

Une autonomie encore limitée

Les capteurs du bracelet lui permettent aussi de se déclencher automatiquement, lorsque la pratique d’un exercice est détectée. Les données affichées sont alors moins nombreuses. Lors d’une course sur tapis, nous devions par exemple aller fouiller dans les menus pour prendre notre pouls. Pas très pratique.

Ceux qui optent pour une balade en forêt, ou l’ascension du Mont Ventoux, pourront profiter de la capacité de stockage du Gear Fit 2. Avec 4 Go de mémoire, on a de quoi voir venir, pour peu que l’on dispose d’écouteurs ou d’un casque Bluetooth. Dans ce cadre, la limite ne viendra de toute façon pas de la capacité de stockage.

En utilisant simultanément les fonctions de GPS, de musique, le tout avec la luminosité de l’écran poussée au maximum, il faudra faire le deuil du bracelet après quelques heures. Dans un contexte plus classique, le Gear Fit 2 ne fait pas de miracle non plus. En l’utilisant au quotidien, il a tenu environ trois jours et demi. Une limite qui n’a rien d’inattendu lorsqu’on met en perspective l’équipement du produit avec sa batterie de 200 mAh. Pour se consoler, on appréciera le nouveau chargeur de Samsung, sous forme de socle, bien plus facile à manipuler que son prédécesseur.

Moins bon sur le logiciel

Le fabricant a également travaillé la partie logicielle. S’il est désormais impossible de basculer en affichage horizontal – un choix dont on n’a pas trop souffert mais regrettable pour certains, le Gear Fit 2 en fait un peu plus. Les applications faisant l’objet de notifications ne sont plus limitées à dix, et on pourra suivre une grande partie de son activité hebdomadaire sans avoir à se servir de son smartphone. Parmi les quelques déconvenues, l’impossibilité de fermer les notifications une par une. Elles semblent alors disparaître de manière plus ou moins anarchique, à moins de les supprimer dans leur intégralité. Il est également impossible de programmer des alarmes par vibration, comme le font bien des concurrents. Des défauts qui ne demandent qu’à être corrigés par la suite.

En revanche, les lacunes logicielles sur S Health sont plus profondes. Sans être catastrophique, l’application santé de Samsung semble souvent désorganisée. L’aspect chronologique de l’activité est peu mis en avant, et il faut souvent aller chercher les informations une par une. A ce niveau, Fitbit fait mieux et le sud-coréen ferait bien de s’en inspirer. On déplore également l’impossibilité de régler son amplitude de foulée. Pour le fabricant, ce choix s’explique par l’intégration de la puce GPS, qui calcule les distances de manière précise. Un argument totalement recevable, sauf lorsqu’on court sur tapis. Le Gear Fit 2 souffre d’un dernier point noir : il n’est pas compatible avec iOS. Les possesseurs d’iPhone pourront passer leur chemin.

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