Ordissimo Ordissimo 15 pouces 2011 : la promesse
Papy (voire papa) qui appelle à 15 heures le dimanche parce qu’il n’arrive pas à se connecter à Internet alors qu’il n’a pas de box, vous connaissez ? Mamy (voire maman) qui craque parce qu’elle cherche un bouton clic-droit, ça vous dit quelque chose ? Si vous aussi vous avez à initier des novices à l’informatique, l’initiative d’Ordissimo devrait vous intéresser : la firme française propose des PC (tout-en-un, portables, tours) construits par d’autres fabricants, mais sur lesquels elle installe son système maison, Ordissimo. Une version de GNU/Linux entièrement paramétrée pour les nuls. Mais est-ce le PC qu’on voudra bien mettre dans les mains de papy ?
Ordissimo Ordissimo 15 pouces 2011 : la réalité
Un clavier simplifié
Pour éviter que papy Mougeot n’ait à faire un « Alt Gr + 0 » pour taper un simple arobase, les touches n’ont qu’une seule fonction. Point de clavier custom, mais un protège-clavier amovible en caoutchouc avec une disposition des touches plus simple. Et permet de protéger le dit clavier de la poussière et, éventuellement, des liquides.
La disposition des touches est adaptée, on se retrouve face au seul clavier PC à disposer d’une touche « œ ». Une simplification maximale qui permet de se passer des touches Shift, Ctrl ou Alt. On apprécie les touches Zoom+ et Zoom-, pour grossir et diminuer la taille des caractères. On regrette toutefois que certaines fonctions gravées sur le protège-clavier soient écrites un peu petit.
Des logiciels adaptés
Sur le Bureau Ordissimo de base, on a droit aux e-mails, à un navigateur Web, au carnet d’adresses, au répertoire regroupant les photos, au tchat aMSN (rebaptisé oMSN), à la webcam et à Skype. D’autres fonctions, sites ou applications peuvent être ajoutés par le biais d’un bouton mais, au final, on se retrouve avec un bureau assez dépouillé et surtout pas de menu Démarrer labyrinthique, bourré d’applications obscures.
Le regret que l’on peut formuler par rapport à la précédente mouture d’Ordissimo est que les icônes, certes plus belles pour nos yeux affutés, sont sans doute moins évidentes à identifier, car plus complexes et moins contrastées.
Des erreurs d’ergonomie
Adaptés aux novices, le système et les applications gagneraient à être peaufinés. Ainsi, on peut ajouter sur le Bureau un raccourci pour Wikipédia, lequel affichera le navigateur Web en plein écran – pour profiter au mieux du site. Le hic : si on clique deux fois de suite sur une image pour la voir en plein écran, il devient impossible de faire marche arrière, les boutons de navigation étant masqués.
Et l’application sera inutilisable jusqu’au prochain redémarrage… Ce petit exemple traduit un peu la difficulté que l’on peut rencontrer pour paramétrer certains logiciels (se déloger de Skype ou faire oublier le mot de passe de MSN).
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