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Test : MacBook Pro 15 pouces 2019, que vaut ce portable Apple à presque 8000 euros ?

Si l’essentiel reste inchangé, le processeur embarqué dans ce portable est un monstre à huit cœurs. Ultra-puissante, cette puce va-t-elle échapper à la malédiction du throttling ?

L'avis de 01net.com

Apple MacBook Pro 15 pouces 2,4 GHz 2019

Les plus

  • + La configuration hors norme
  • + Le design et la finition
  • + La dalle Retina
  • + Le clavier – qu’on espère sans bug

Les moins

  • - Le throttling qui gâche un peu la fête
  • - Le prix stratosphérique

Performances

4.5 / 5

Mobilité

4.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/07/2019

Voir le verdict

Fiche technique

Apple MacBook Pro 15 pouces 2,4 GHz 2019

Processeur Intel Core i9-9980HK
Mémoire vive 32 Go
Capacité de stockage principal 4000 Go
Taille d'écran 15.4 "
Puce graphique AMD Radeon Pro Vega 20
Voir la fiche complète

Depuis 2016, et l’arrivée de son nouveau design de MacBook Pro – qui n’avait pas fait que des heureux avec sa connectique résolument tournée vers le futur-, Apple muscle de plus en plus sa gamme de portables professionnels, au rythme des progrès de ses partenaires. Intel est aux manettes pour les processeurs et AMD s’occupe de la partie graphique, sur les 15 pouces tout au moins.

Une configuration monstrueuse et coûteuse

Après avoir glissé des processeurs six cœurs dans le MacBook Pro 2018, c’est au tour de puces octocoeur d’arriver dans les modèles haut de gamme. En l’occurrence, le modèle que nous avons reçu en test est équipé de l’option la plus puissante de cette année : le Core i9-9980HK à 2,4 GHz. Cette puce de neuvième génération fait partie de ce qu’Intel a de mieux en magasin. Elle affiche un Turbo Boost de 5 GHz et contient huit cœurs logiques – pour seize threads !
Un processeur clairement taillé pour les programmes pro optimisés et éventuellement le jeu, qui devrait cependant apporter sa puissance à des usages moins exigeants en termes de puissance, comme la bureautique. Pour faire bonne mesure, ce ne sont pas moins de 32 Go de mémoire vive DDR4 (à 2 400 MHz) – le maximum pour cette gamme – qui accompagnent la puce Intel, de quoi assurer les ressources nécessaires à la plupart des usages et logiciels. 

01net.com – Rachel Fauconnier – La configuration du MacBook Pro 2019 est très prometteuse et solide.

Voilà pour la nouveauté de la configuration. Pour le reste, on retrouve la puce T2, qui sert à la fois de contrôleur pour le disque et de puce de chiffrement. Elle est au cœur des usages grâce au bouton Touch ID toujours situé en haut à droite du clavier. Juste à côté de la Touch Bar, avec laquelle on apprend à cohabiter peu à peu, à défaut d’en être éternellement amoureux.

Côté carte graphique, Apple continue sur sa lancée. L’AMD Radeon Pro Vega 20, introduite en fin d’année dernière dans la gamme MacBook Pro, en décalage avec la mise à jour principale de la gamme qui avait eu lieu au début de l’été, est de retour. Le processeur graphique d’AMD s’appuie sur 4 Go de mémoire vidéo HBM2 – plus rapide et performante que la GDDR6, mais également plus coûteuse. 

Ce n’est évidemment pas la seule responsable du montant global de la facture mais elle y contribue. Demeurent deux questions : que valent les performances de cette configuration musclée ? Et surtout que vaut ce MacBook Pro vendu 7 779 euros ? 

01net.com – Rachel Fauconnier – La Touch Bar est toujours là… et à ses côtés le bouton Touch ID.

Une base solide, inchangée

Evidemment, avant même de parler résultats de tests, rappelons qu’un ordinateur n’est pas la seule somme de ses composants. L’intégration matérielle et logicielle compte énormément, ce qui est particulièrement vrai pour les MacBook Pro. 
En l’occurrence, Apple propose le design introduit en 2016, avec un boîtier en aluminium extrêmement bien fini et solide. Il pèse son poids, à 1,838 Kg, mais reste très facilement transportable dans un bon sac à dos. Il faudra toutefois prévoir un modèle pas trop étriqué. Le boîtier mesure 34,93 cm de large, pour 24,07 cm de profondeur et 1,53 cm d’épaisseur… Pas si épais que cela quand on pense à la configuration embarquée et à l’enveloppe thermique que représentent tous les composants additionnés.

Quoi qu’il en soit, l’utilisateur devra toujours se contenter de quatre ports Thunderbolt 3 au format USB-C sur lesquels il devra ou pourra brancher indifféremment des écrans externes, des boîtiers eGPU, et aussi des adaptateurs pour une clé USB, pour un lecteur de carte SD, pour un port Ethernet, etc. A défaut d’être pratique, cette politique de l’adaptateur offre des performances en débit de très haute qualité, il faut juste éviter de les oublier. 

Le clavier papillon est toujours aussi plaisant à utiliser. Son toucher ferme, sa course courte et légèrement amortie désormais, assurent un grand confort de saisie, qu’il s’agisse de taper du texte ou du code. Le son produit est toujours aussi agréable bien qu’un peu plus sourd et rythme très agréablement les séances de travail. Un détail, certes, mais c’est le genre de point qui fait qu’on a plaisir à travailler avec une telle machine. On espère sincèrement que cette nouvelle mouture est préservée des défauts des générations précédentes.

01net.com – Rachel Fauconnier – Le MacBook Pro 15 pouces embarque quatre ports Thunderbolt 3 au format USB-C, deux de chaque côté.

Une satisfaction d’utilisation au quotidien qui est également renforcée par la présence de la dalle Retina habituelle. La définition par défaut de 1680×1050 pixels est parfaitement adaptée. Elle assure suffisamment d’espace pour travailler et affiche les détails de manière très lisible. Toutefois, si vous souhaitez augmenter la définition ou au contraire la réduire, si vos yeux sont fatigués, par exemple, vous pourrez toujours le faire facilement depuis les Préférences Système.

Nos mesures ont trouvé à cet écran une luminosité à 396 cd/m2. On a déjà vu mieux chez Apple. Le MacBook Pro 2018 atteignait ainsi les 407 cd/m2. Une différence à peine perceptible, évidemment. La luminosité du modèle 2019 devrait être suffisante pour travailler dans un bureau ou à la terrasse d’un café, mais pas forcément en extérieur en plein soleil, d’autant que le revêtement brillant prend facilement les reflets.
La dalle est également joliment contrastée, à 1207:1. Une fois encore le modèle équivalent en 2018 faisait mieux à 1249:1. Pas de quoi s’inquiéter ou y voir une baisse de la qualité de la dalle. Au quotidien, elle est toujours aussi plaisante à fixer des heures durant que ce soit pour travailler ou pour regarder un film.

01net.com – Rachel Fauconnier – Le clavier papillon est toujours très agréable à utiliser, espérons qu’il ne connaîtra pas les bugs des générations précédentes.

Entrer dans le dur par la face GPU… 

Passons maintenant aux choses sérieuses. Pour prendre la mesure des performances de ce MacBook Pro 15 pouces 2019, nous avons décidé de le confronter aux trois derniers modèles équivalents qui l’ont précédé :

  • le MacBook Pro 15 pouces de juin 2017 avec son Core i7-7820HQ à 2,9 GHz et sa Radeon Pro 560,
  • le MacBook Pro 15 pouces de juillet 2018, avec un Core i9 2,9 GHz et une AMD Radeon Pro 560X,
  • et, enfin, la mise à jour de ce dernier MacBook Pro, sortie en fin d’année dernière avec le même processeur mais équipé de la Radeon Pro Vega 20. 

    Nous pouvons ainsi mesurer les gains réalisés du côté du processeur et de la carte graphique au fil des générations et itérations.
     

Commençons par le GPU. En utilisant deux outils de benchs, Geekbench 4 Metal et GFXBench Metal, on note évidemment une forte progression entre les MacBook Pro équipés de la Radeon Pro Vega 20 et les autres.
Le MacBook Pro 2019 est ainsi 70% plus performant que le MacBook Pro 2017 et 20% plus rapides du point de vue du GPU que le modèle de juillet 2018. En revanche, il fait quasi jeu égal avec le MacBook Pro équipé de la même carte graphique. La différence entre les deux machines n’est pas vraiment significative et varie selon qu’on réalise le test alors que le MacBook Pro est soumis à une charge de travail parallèle ou qu’on le réalise dans des conditions optimales.

En l’occurrence, le score retenu est toujours celui obtenu dans les meilleures conditions. Avec GFXBench Metal, le résultat du test TRex (offscreen) est une fois encore extrêmement flatteur pour la Vega 20. Le MacBook Pro 2019 est ainsi donné pour être quasi 93% plus performant que son aîné de 2017 et presque 82% plus puissant que le modèle de juillet 2018.

Intéressons-nous maintenant au cas des jeux vidéo. Les ordinateurs Apple n’ont plus depuis longtemps la réputation d’être des machines taillées pour satisfaire les gamers. Toutefois, il est possible de jouer sur la plupart des Mac, en étant plus ou moins prudents dans le choix des titres que l’on souhaite exécuter.

Nos tests avec Rise of the Tomb Raider (sorti en 2015) confirment les résultats fournis par les deux outils de benchs précédents. Le nombre d’images par seconde croît significativement pour les deux MacBook Pro équipés de la Vega 20.

Dans les trois définitions retenues pour nos tests (la définition par défaut sur macOS, une définition légèrement supérieure à la Full HD et la définition maximale de la dalle), on constate des écarts nets. Au maximum, la Radeon Pro Vega 20 assure un peu plus de 81% de performances supplémentaires en termes d’images par seconde affichées par rapport à la Radeon 560 du MacBook Pro de juin 2017 et 46% environ si on la compare à la carte du modèle de juillet 2018.

La Pro Vega 20 permet donc de jouer très confortablement en Full HD et même plus. Il faudra toutefois alors accepter que votre Mac ventile beaucoup et quasiment instantanément. Pourquoi ? Parce que mettre une carte Radeon affichant une enveloppe thermique de 100W et un processeur à huit cœurs, qui affiche 45W de TDP quand il tourne à 2,4 GHz, demande un sacré travail de refroidissement quand on les sollicite.

01net.com – Rachel Fauconnier – Le design extérieur est toujours aussi agréable et fin. Peut-être trop pour l’enveloppe thermique de la configuration embarquée.

Un monstre de puissance qui a chaud

Si on ne constate pas de chutes catastrophiques des performances comme c’était le cas avec la configuration sortie en juillet 2018, et qui avait dû être patchée pour mieux fonctionner, il est évident que cette configuration 2019 souffre de la chaleur qu’elle produit.
En conséquence, le throttling est à nouveau de la partie. Pour mémoire, ce terme anglais désigne le moment où la configuration d’une machine génère tant de chaleur que les processeurs (CPU et GPU) doivent réduire leurs ambitions et fréquences afin de continuer à fonctionner.

Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Sur le papier et dans la plupart des cas, le nouveau processeur d’Intel assure bel et bien ce gain de performances que promet Apple. Evidemment, sur les petites choses du quotidien, on ne s’en rend pas forcément compte par rapport à la génération précédente. Difficile de juger d’un gain de fluidité à l’œil nu quand elle est déjà excellente. 

D’ailleurs, nos tests avec le Finder (Duplication de contenu, compression d’archives, etc.) ou nos tâches bureautiques ne révèlent pas de gains fulgurants par rapport à la génération 2018. Quelques secondes par-ci ou par-là, le temps pris par ces tâches est tellement faible désormais qu’une seconde est déjà un joli gain, en proportion.

Si on se tourne du côté d’outils comme Geekbench, les chiffres sont évidemment en faveur du MacBook Pro 2019. Non seulement la puce d’Intel est plus puissante quand on mesure les performances d’un seul cœur, mais elle en embarque davantage, ce qui se ressent évidemment pour le score multicoeur.

Si on utilise Cinebench 15 pour comparer les différents modèles de MacBook Pro, on note une belle et régulière progression. Le MacBook Pro 2019 est 81% plus performant que son aîné de 2017, 59,4% plus rapide que le modèle de mi-2018 (après le patch) et même 34,9% au-dessus de son prédécesseur direct. Difficile de trouver à redire. En l’état, il faut dire que le MacBook Pro fait aussi bien, voire mieux, que l’iMac Pro (dans sa version équipée d’un Xeon W-2150-B à 3 GHz, de 8 Go de mémoire vive et d’une AMD Pro 570X, sortie en décembre 2017) !

La puissance est donc là et il sera possible d’en profiter pour les applications professionnelles les plus gourmandes et exigeantes.

C’est ce qu’on constate avec notre test de rendu dans After Effects, où le MacBook Pro 2019 s’affiche 22% plus rapide que le modèle de fin 2018, 34% plus véloce que le modèle de juillet 2018 et… 400% plus efficace que le modèle de 2017. Ici aussi, le MacBook Pro 2019 fait jeu quasi égal avec l’iMac Pro… Même chose avec Final Cut Pro, avec une tendance un peu moins flatteuse et somme toute un peu plus mitigée. Pourquoi ? Parce qu’il est temps de reparler de throttling.

Dans le logiciel de montage professionnel d’Apple, si on constate un gain net et évident par rapport au modèle 2017, le résultat est plus nuancé avec les versions sorties en 2018. Notre test comporte deux étapes qui s’enchaînent. La première consiste en l’application de filtres et d’effets, et en un ajustement des couleurs sur un fichier 4K. La seconde est le traitement par Compressor du fichier pour une diffusion 4K en streaming.

Pour la première partie du test, le MacBook Pro est plus rapide que tous ces prédécesseurs, sans discussion possible. En revanche, on constate qu’il fait moins bien pour le second exercice (évidemment, nous avons effectué ce test plusieurs fois pour nous assurer qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé). 

Cette relative contre-performance est liée au fait que le processeur chauffe trop et doit réduire sa fréquence pour continuer à fonctionner dans l’enveloppe thermique de la machine. 

On constate ainsi, en faisant tourner Cinebench de manière répétée que le Turbo Boost à 5 GHz est un rêve lointain, tandis que la fréquence plafonne à 3 GHz quand les choses ne tournent pas trop mal. En effet, si le CPU et le GPU sont sollicités en même temps, on peut avoir affaire à des petits coups de chaud et des ralentissements lors de transitions entre des applications par exemple. Il faut dire que les températures caniculaires de ces derniers temps n’aident pas. Néanmoins, la chaleur produite par les huit cœurs du Core i9-9980HK et la Radeon Pro posent des limites qui ne se manifestent pas systématiquement mais existent bel et bien.

On n’ira pas jusqu’à dire que cette configuration ne tient pas ses promesses – ce serait aller trop vite en besogne et oublier que ce portable approche les performances d’un tout-en-un monstrueux comme l’iMac Pro. Néanmoins, elle souffre d’un mal que les portables récents les plus puissants et les plus faibles connaissent tous : le throttling. C’est un peu gênant pour une machine de ce prix, destinée à des professionnels qui doivent pouvoir compter sur toutes les ressources de leur configuration.

Mais, on peut se consoler en constatant que le problème existe aussi avec les PC Windows – évitons de parler des puces Nvidia qui offrent un ratio performances/watt bien meilleur. D’ailleurs, notons que quand on fait tourner ce MacBook Pro sous Windows, le throttling est bien plus sévère. Lors de sollicitation intense du CPU, nous avons mesuré à plusieurs reprises une chute colossale de la fréquence du processeur, qui passait de 2,4 GHz à moins de 1 GHz sur des périodes excédant le quart d’heure. En l’espèce, MacOS semble limiter les dégâts, même si tout n’est pas parfait.

01net.com – Sous Windows, le throttling est violent.

Même si la situation est différente, on ne peut en définitive s’empêcher de penser aux derniers Mac portables équipés de processeurs PowerPC G4 – on attend toujours le G5. Ces machines chauffaient, sacrifiaient de la puissance ou sur-ventilaient. Un problème qui avait mené à l’adoption des puces Intel… Va-t-on vers une répétition de l’histoire dans ce domaine ? L’avenir nous le dira.

Le point sur l’autonomie

Et puisque nous en sommes à parler des déceptions ou déconvenues, parlons brièvement de l’autonomie de ce MacBook Pro 15 pouces. Sans souffrir d’une contre-performance, le modèle 2019 ne refranchit pas le cap des 8h en autonomie polyvalente, qui simule de manière intensive divers types d’usages quotidiens.

La MacBook Pro sorti en fin d’année dernière flirtait avec la barre des 7h, le modèle présent redresse la barre et affiche 7h59. On est tout de même assez loin de ce à quoi nous avaient habitués les deux itérations précédentes.

A l’usage, au quotidien, si vous travaillez sur batterie pour des tâches basiques et peu exigeantes, vous tiendrez largement la journée. En revanche, si vous demandez à ce MacBook Pro de compiler des applications, de calculer des rendus vidéos ou graphiques, les choses risquent de se corser. Dans ce cas, on vous recommandera plutôt de le connecter au secteur ou de faire en sorte que tout cela ne dure pas trop longtemps.

Stockage, des performances hors norme dans la continuité

Terminons notre tour d’horizon par le stockage. Avec une configuration aussi puissante, il serait ridicule de proposer des supports de stockage qui ne soient pas à la hauteur. Rien à craindre de ce côté-ci, Apple soigne ses modules flash depuis bien longtemps maintenant dans la gamme Pro.

En l’occurrence, le MacBook Pro 2019 marche dans les pas de ses aînés de 2018, en prenant une légère tête d’avance, et fait bien mieux que le modèle 2017.

Les débits en lecture et écriture du SSD de 4 To flirtent ou dépassent les 3 Go/s. Quand on se penche sur les vitesses de lecture et d’écriture séquentielle, on tient la même gamme de résultats exceptionnels. 

QuickBench nous indique des débits séquentiels moyens en écriture de 2371 Mo/s et de 3058 Mo/s en lecture (pour des fichiers de 2 à 10 Mo). La bonne nouvelle est que plus les fichiers sont volumineux meilleurs semblent être les débits offerts. En effet, les débits moyens passent à 3074 Mo/s en lecture et 3102 Mo/s en écriture quand on s’attelle à transférer des fichiers plus gros, de 20 à 100 Mo.

Une chose est certaine, vous ne devriez pas avoir à vous plaindre des performances de ses disques, qui offrent les mêmes performances quand ils sont chiffrés à la volée grâce à la puce Apple T2.

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