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Test : Lenovo Yoga 900, puissant et endurant, le sans-faute n’est pas loin

Lenovo améliore sensiblement l’équipement de son ultraportable 13 pouces. Le Yoga nous revient dans une version plus musclée et promet une autonomie revue à la hausse. Qu’en est-il vraiment ?

L'avis de 01net.com

Lenovo Yoga 900 (900-13ISK)

Performances

1.5 / 5

Mobilité

3 / 5

Affichage

1 / 5

Autonomie

2 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/12/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Lenovo Yoga 900 (900-13ISK)

Processeur Intel Core i7-6500U
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 512 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 520
Voir la fiche complète

Lenovo Yoga 900 (900-13ISK) : la promesse

Le Yoga 900 de Lenovo est le nouveau fleuron de la gamme du constructeur chinois. Il vient remplacer le Yoga 3 Pro, sorti à l’automne 2014, qui s’était d’ailleurs révélé décevant lors des tests à la rédaction. Non pas sur son format mais sur sa plateforme technique, vraiment trop limitée, sujette à des instabilités et –surtout- pas du tout en adéquation avec le prix demandé de 1800 euros. Le Yoga 900 corrigerait le problème grâce à un équipement plus musclé. Voyons s’il fait un bon remplaçant.

Lenovo Yoga 900 (900-13ISK) : la réalité

A première vue, le Yoga 3 Pro et le Yoga 900 sont forgés du même métal. Le nouveau venu est lui aussi pourvu d’un capot en aluminium anodisé et d’une charnière d’écran composée de plus de 800 petites pièces métalliques, toutes imbriquées les unes dans les autres.

La ressemblance avec un bracelet de montre (de luxe) est incontestable. Bon point, Lenovo a resserré les mailles et il n’y a presque plus de bruit métallique dès qu’on secoue la machine… ce qui n’était d’ailleurs pas très agréable.

Et la conception de cette charnière n’est pas seulement esthétique puisqu’elle permet au Yoga d’adopter différentes positions. Ainsi, il se mue en tablette Windows 10 simplement en rabattant complètement l’écran vers l’arrière.

Dans cette position, le très bon clavier rétroéclairé se désactive pour ne presser aucune touche par accident.

Il est également possibile de l’utiliser avec l’écran vers face à soi, en mode « stand » ou encore l’utiliser la tête en bas, en forme de tente.

Terminons ce premier tour du propriétaire avec le dessous de la machine, toujours en alliage de magnésium et fibre de verre… sensible aux rayures.

Un peu plus épais et lourd

En matière d’encombrement, le Yoga 900 s’étoffe un peu. L’épaisseur passe à 1,6 cm d’épaisseur contre 1,3 cm pour le Yoga 3 Pro ; et le poids augmente de 100 grammes et avoisine les 1,3 kg.

Mis côte à côte, les deux génération de l’ultraportable haut de gamme de Lenovo semblent donc identiques. Et pourtant, le Yoga 900 a – sur le papier – bien plus d’atouts que son grand frère, boudé du grand public.

Nouvelle version, même écran

Entre les deux Yoga, l’affichage ne change pas. Pour le meilleur comme pour le pire. Ils font jeu égal tant sur la taille de l’écran tactile (13,3 pouces), la définition de l’image (3200 par 1800 pixels) que la technologie d’affichage IPS qui garantit de bons angles de vision aussi bien verticaux qu’horizontaux. A bien entendu, l’IPS n’a pas été choisi au hasard, c’est une bonne solution pour lutter contre les reflets lumineux captés par la vitre apposée sur cet écran tactile.

Là où le bât blesse, c’est sur la qualité de la dalle. Après le passage sous l’œil impartial de notre sonde, on constate qu’aucune amélioration n’a été apportée aux propriétés techniques. Et, pourtant, à l’œil nu, il arrive presque à faire illusion. Les couleurs saturent comme il faut, les noirs sont presque opaques et pourtant la luminosité plafonne à moins de 280 cd/m2 et le taux de contraste, lui, dépasse à peine les 520:1…soit bien peu de chose !

En clair, cette dalle n’offre pas de quoi tenir tête aux reflets parasites ou travailler dans de bonnes conditions à une terrasse ensoleillée, ni d’apprécier la justesse des couleurs ou les jeux de lumière sur certains clichés ou films. C’est plus que médiocre pour un ultraportable à 1800 euros.

Des prises en mutation

Côté connectique, il y a quelques changements. Une prise USB Type-C fait son apparition mais la sortie vidéo HDMI disparait. La prise du chargeur secteur conserve sa forme (et son fond) de prise USB légèrement modifiée. Ainsi, on peut toujours y enficher une clé USB le cas échéant.

Outre le bouton de mise en marche et celui qui bloque la rotation de l’image, on note aussi la présence d’une troisième touche qui, une fois pressée, lance un programme de restauration ou sauvegarde automatique du SSD de la machine.

Enfin une configuration qui justifie le prix !

Comme tout bon ultraportable fin et léger, hors de question pour le Lenovo Yoga 900 d’embarquer un disque dur traditionnel. C’est le SSD de 512 Go qui héberge tant Windows 10 que les applis et autres données. Pour le même prix que l’ancienne version, le chinois double la capacité de stockage : un bon point.
Autre bon point, le changement complet de configuration. Fini le processeur Core M d’Intel et bienvenue au puissant Core i7-6500U et une partie graphique intégrée plus conséquente. Pas de quoi jouer au dernier Call of Duty, mais suffisant pour faire tourner quelques petits jeux ou des vieux titres rétrogaming. Côté mémoire vive, 16 Go sont du voyage pour assurer un maximum de fluidité et de répondant à la machine lorsque plusieurs programmes sont exécutés simultanément. Pour le prix, Lenovo a le mérite de placer tout ce qui se fait de meilleur en termes de composants, offrant à ce Yoga une belle puissance de calcul qui sait se faire apprécier .

Plus puissant et endurant

Bonne surprise, le Yoga 900 tient presque 8 heures en lecture vidéo et 6 heures en utilisation courante. Enfin ! Il était bien difficile de faire pire que le Yoga 3 Pro en matière d’endurance. Equipé comme une machine à écrire, ce dernier tenait péniblement les 5 heures, tant en lecture vidéo continue qu’en utilisation polyvalente, simulant du visionnage de vidéo, de l’écoute de musique, de la bureautique et du surf. Et ce n’est pas parce qu’il y a plus de puissance sous le clavier que les nuisances sonores sont en hausse. Au contraire, comme l’ensemble de la plateforme est plus stable, les ventilateurs fonctionnent correctement et notre sonomètre n’a jamais dépassé les 32,7 dB maximum.

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