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Test du Wiko Wim : un smartphone trop ambitieux ?

Wiko lance l’un de ses smartphones les mieux équipés, avec de grandes promesses en photo. Mais le fabricant parvient-il à rivaliser avec Huawei, Samsung et consorts ?

L'avis de 01net.com

Wiko Wim

Les plus

  • + Bonne autonomie
  • + Puissance suffisante pour le jeu
  • + Bon écran Amoled

Les moins

  • - Très mauvaise offre photo
  • - Design ennuyeux
  • - Pas d'USB Type-C

Autonomie & charge

3.5 / 5

Affichage

4 / 5

Photo & vidéo

2 / 5

Appréciation générale

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/01/2018

Voir le verdict

Fiche technique

Wiko Wim

Système Android 7.1
Processeur Qualcomm Snapdragon 626
Taille (diagonale) 5.5 "
Résolution de l'écran 401 ppp
Voir la fiche complète

Spécialisé dans les smartphones d’entrée de gamme, Wiko propose un appareil plus robuste, vendu à 400 euros. Baptisé Wim, le smartphone embarque un Snapdragon 626 cadencé à 2,2 GHz, avec 4 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage. Il profite par ailleurs d’une dalle Amoled Full HD de 5,5 pouces. La marque met en avant la qualité photo avec la présence de deux modules de 13 Mpix, RGB et monochrome.

Le Wiko Wim
01net.com – Le Wiko Wim

Un design sans grande surprise

Le Wiko Wim ne se démarque pas par son design, qui reprend les codes de nombreux appareils vendus à ce prix. A l’arrière, le double module photo est placé dans une longue ellipse verticale. Le fabricant nous gratifie tout de même d’un motif géométrique qui pourra plaire… ou rebuter. Ce dernier sera de toute façon rapidement recouvert de traces de doigts. Un défaut inhérent à l’utilisation du verre.

Le Wiko Wim
01net.com – Le Wiko Wim

En façade, l’ergonomie est dans la continuité de modèles sortis ces derniers mois. Les épaisses bandes noires qui encadrent l’écran abritent un bouton principal, qui fait également office de capteur d’empreintes digitales. Wiko soigne ses finitions avec un bouton d’alimentation et des boutons de réglage du volume légèrement striés, respectivement placés sur les tranches droite et gauche. La prise en main ne réserve donc que très peu de surprise.

Le Wiko Wim
01net.com – Le Wiko Wim

Le choix est suffisamment rare pour être signalé à ce niveau de prix : Wiko équipe le Wim d’une dalle Amoled. Grâce à cette technologie, l’utilisateur profite d’un taux de contraste infini. La dalle de 5,5 pouces est en Full HD, soit une résolution de 401 ppp. La copie aurait été parfaite avec une meilleure luminosité (408 cd/m²). Une performance qui reste néanmoins très acceptable, dans n’importe quel environnement.

Une surcouche maladroite

Commercialisé sous Android Nougat, le Wim n’a pas encore migré vers Oreo. La surcouche de Wiko apporte peu de fonctions supplémentaires. La plus intéressante est la possibilité de n’utiliser que le bouton principal en guise de bouton retour – en l’effleurant – et de bouton multitâche – avec un appui long. Un usage qui se rapproche de ce que propose Huawei, Meizu ou Motorola.

Interface du Wiko Wim
01net.com – Interface du Wiko Wim

Mais au-delà de cette bonne idée, l’interface souffre de choix parfois maladroits. L’OS affiche notamment un fil d’actualité inspiré de Google Now, en partenariat avec l’appli News Republic, à la sélection parfois douteuse. Et la possibilité de choisir ses sujets favoris ne semble pas changer grand chose. Les notifications système sont trop nombreuses, souvent inutiles. Dans un premier temps, le smartphone nous suggère avec insistance de créer un compte Wiko. Une opération qui commence par une demande concernant notre genre. Plutôt étonnant. Malgré la bonne configuration de l’appareil, la fluidité est par ailleurs imparfaite. L’ouverture des applications peu parfois prendre de longues secondes, avec des saccades qui reviennent trop régulièrement.

Correct en jeu, plutôt endurant

Grâce au Snapdragon 626 de Snapdragon, le Wiko Wim assure en revanche des performances honorables en jeu. Pour les titres les plus gourmands, il faut passer par une réduction de la quantité de détails qui s’affichent à l’écran. Nous avons pu jouer longuement à la majorité des titres – dont Riptide GP : Renegade, très gourmand en ressources – sans souffrir de saccades et sans surchauffe.

Le Wim est également un appareil endurant. Lors de notre test d’autonomie polyvalente, il s’est éteint après 11h47. Il passera donc le cap de la journée d’utilisation sans sourciller, avec un peu de marge. Malheureusement, aucun système de charge rapide n’est proposé. Le Wko Wim se recharge en micro-USB, là où la plupart de ses concurrents sont déjà passés à l’USB Type-C. Comme un arrière-goût de 2016.

Le Wiko Wim
01net.com – Le Wiko Wim

Photo : la peste ou le choléra

Avec son double module photo, la qualité d’image est la principale promesse du Wiko Wim. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la page dédiée au produit sur le site du fabricant. Comme Huawei, Wiko intègre un capteur RGB et un capteur monochrome, tous deux de 13 Mpix (f/2.0). Un mode portrait permet d’ajouter un flou d’arrière-plan.

Par défaut, le smartphone sollicite les deux capteurs en mode automatique. D’après la marque, le capteur monochrome permet d’améliorer la qualité d’image en apportant davantage de détails. Effectivement, les images sont plutôt acceptables, du moins lorsque la scène est bien éclairée. Mais à quel prix. Chaque prise de vue prend entre une et deux secondes. Puis, il y a le calcul permettant d’associer les informations fournies par les deux capteurs. Trois, quatre, cinq, parfois six secondes, pour chaque photo. A la longue, c’est presque inutilisable. A ce tarif, c’est inacceptable.

Photo prise avec le Wiko Wim
01net.com – Photo prise avec le Wiko Wim

L’autre solution consiste à désactiver le second capteur. On retrouve des vitesses de prise de vue et de calcul plus décentes. Mais avec une énorme chute de la qualité d’image. Les détails sont totalement gommés, avec un bruit numérique bien trop présent. Nous étions à Paris, le piqué était probablement resté à Marseille, au siège de Wiko.

Exploité seul, le capteur monochrome produit des clichés sympathiques pour les réseaux sociaux, qui manquent cependant de luminosité. En basses lumières, la qualité d’image est mauvaise en utilisant le double module photo, très mauvaise sans. La qualité vidéo est médiocre, pénalisée par un manque de stabilisation. A 400 euros, le Wiko Wim est un très mauvais choix si vous aimez la photo.

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