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Test : Des photos nettes, tout simplement ?

Cet étonnant ultracompact est bardé de technologies pour lutter contre les photos floues. Un vrai petit surdoué.

L'avis de 01net.com

Fujifilm FinePix Z5fd

Les plus

  • + Joli design
  • + Bonnes images en basse lumière
  • + Détection des visages
  • + Facile à utiliser 

Les moins

  • - Pas de stabilisateur

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/12/2006

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm FinePix Z5fd

Définition du capteur 6 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.5
Ouverture max en téléobjectif 4.2
Zoom optique 3 x
Ecran (diagonale) 6.35 cm
Voir la fiche complète

Fujifilm FinePix Z5fd : la promesse

Loin d’être effrayante, la « série Z » de Fujifilm a tout d’une saga à succès dont le Z5 est le dernier épisode en date. Les précédents opus nous avaient révélé l’aptitude remarquable de ces petits appareils pour les photos en basse lumière.

On découvre cette fois-ci un nouvel élément clé : le système de détection des visages, capable de repérer les personnes présentes dans le cadre. Ce dispositif, qui a déjà fait ses preuves sur deux appareils Fujifilm et sur des appareils Canon, réduit encore le nombre de photos ratées puisqu’il optimise automatiquement les réglages de mise au point et d’exposition sur les visages. Mais ceci n’est qu’une partie des nombreux outils déployés par le Z5 pour assurer des photos nettes en toute simplicité. Voyons ce qu’il nous réserve d’autre.

Fujifilm FinePix Z5fd : la réalité

L’écran n’est pas des plus larges mais sa qualité d’affichage est irréprochable. On note aussi quelques réflexions parasites causées par sa surface vitrée, qui peuvent cependant être atténuées par rétroéclairage via une touche dédiée. L’affichage des images par date, très pratique, n’a rien du gadget.

Les boutons de commande sont idéalement disposés et tombent naturellement sous les doigts. Celui dédié à la fonction « Face Detection » fait son apparition et son effet est très appréciable. Toutefois, le Z5 ne reconnaît que les visages de face et bien droits. Canon fait donc un peu mieux, puisque même les visages de profil ou penchés n’échappent pas à son système.

La touche F (pour Fonction), équipant tous les appareils Fujifilm, offre un accès rapide aux principales fonctions de prise de vue, à savoir la sensibilité, la taille d’image et le rendu d’image. Ce dernier, calqué sur l’argentique, a le mérite d’être intuitif à défaut d’être finement paramétrable : vous ne trouverez pas de réglage manuel de saturation, de netteté ni de contraste, mais trois modes prédéfinis nommés standard, diapo ainsi que noir et blanc, imitant nos chères bobines perforées.

De même, cet appareil largement automatisé n’offre pas de véritable mode d’exposition manuel, même s’il propose un mode appelé ainsi. Le Z5 a au moins le mérite d’afficher les paramètres de vitesse et d’ouverture avant chaque prise de vue. Dommage que la troisième valeur d’exposition adoptée, c’est-à-dire la sensibilité, ne soit indiquée qu’après la prise de vue. C’est pourtant un paramètre central pour cet appareil.

Le Z5 dispose en effet d’une large plage de sensibilité, lui permettant de faire face à de nombreuses situations de prise de vue. Avec ses 1600 ISO, il se débrouille particulièrement bien en lumière faible sans flash, offrant des photos nettes là où le flou de bougé est normalement inévitable. Bien sûr, ce n’est pas le seul appareil compact à bénéficier d’une telle sensibilité, mais contrairement à la quasi-totalité de ses concurrents, la qualité d’image ne pâtit pas trop de cette amplification électronique.

Le savoir-faire de Fujifilm en matière de correction du bruit numérique fait ici des merveilles, et les photos restent belles jusqu’à 800 ISO. C’est seulement à 1600 ISO que le fameux grain coloré fait son apparition. L’effet est d’ailleurs visible sur l’écran avant même la prise de vue. Cela prouve encore une fois que les appareils « raisonnables » en terme de définition sont aussi les meilleurs en haute sensibilité. Bref, il vaut mieux 6 millions de « gros » pixels que 10 millions de petits photosites moins sensibles.

Les résultats sont tellement bons en haute sensibilité que l’appareil se dispense très bien de stabilisateur. En caricaturant un peu, on pourrait dire qu’un boîtier qui « courre » aussi bien n’a pas besoin de béquille. D’ailleurs, les stabilisateurs, destinés à atténuer les tremblements provoqués par le photographe, ne peuvent rien pour réduire les flous liés au mouvement du sujet.

Ce qui est intéressant avec ce boîtier, c’est qu’il est inutile d’être un as de la photo pour exploiter son potentiel : c’est l’appareil qui gère lui-même la sensibilité pour offrir une image nette quoi qu’il arrive. La nouvelle touche identifiée par un personnage tremblotant permet cependant de choisir un réglage adapté. Le mode « antiflou » ainsi enclenché consiste en fait à débrayer la sensibilité automatique vers des valeurs plus élevées, tout en gardant la main sur le flash.

En cas d’hésitation sur la pertinence de l’emploi du flash, une seconde pression sur cette touche active le nouveau mode « lumière naturelle et flash ». L’appareil prend alors deux photos successives, l’une avec flash, l’autre sans, et vous n’avez plus qu’à choisir la meilleure. Futé ! Dans tous les cas, l’appareil vous alerte en cas de risque de flou de bougé par un pictogramme et une diode clignotante. Finalement, le plus difficile reste de réussir un flou artistique avec cet appareil !

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