Plantronics BackBeat Go : la promesse
Le BackBeat Go de Plantronics est un micro-casque qui s’utilise exclusivement en Bluetooth, connecté à un smartphone et, pourquoi pas, une tablette ou un PC portable. Ce modèle intra auriculaire aurait l’énorme avantage de se faire oublier rapidement. Voyons si c’est vraiment le cas.
Plantronics BackBeat Go : la réalité
Difficile en effet de faire plus discret que le BackBeat Go de Plantronics. Ce micro-casque Bluetooth se présente sous la forme de deux écouteurs intra auriculaires, relié entre eux par un câble. Minimaliste et ultra léger (13 grammes), son tout petit format n’a pas que des avantages.
Les défauts de la miniaturisation
Par exemple, la minuscule batterie logée dans un écouteur n’offre que 3 h 10 d’autonomie en lecture continue selon notre procédure de test (volume au ¾ de la puissance). C’est peu ! Il faut le brancher – quasi – quotidiennement le recharger. Une opération quelque peu contraignante puisque le constructeur ne livre pas d’adaptateur secteur avec son câble USB/micro USB. Il faudra donc se connecter à un ordinateur.
La connexion Bluetooth avec un smarpthone ne nous aura en revanche posé aucun problème. La petite télécommande sur le fil permet de monter le volume ou de décrocher un appel sans sortir son téléphone de la poche. Classique !
Une dynamique assez moyenne
Agréable à porter, ce casque est plutôt puissant pour un modèle Bluetooth. Quelque peu isolé des bruits extérieurs, grâce à ses embouts souples qui épousent bien le conduit de l’oreille, on entend très bien la musique et les appels téléphoniques. D’ailleurs, le micro intégré est de bonne qualité.
Le constat est moins flatteur en ce qui concerne la qualité audio du casque. Si l’oreille du quidam lambda se contentera du rendu un peu moud de ce casque, les utilisateurs un peu exigeants seront déçus. Pas franchement présent dans les basses, il sature dans les aigus lorsqu’on pousse un peu le volume. En variant les styles musicaux, on a un peu de mal à trouver notre compte et à se faire plaisir. Globalement, le rendu est assez plat, sans saveur, sans ampleur ni chaleur. Ajoutons que les mesures relevées par notre sonde, montrent une mauvaise régularité de la bande passante. C’est flagrant sur les plages de moyennes et haute fréquences (entre 2 et 10 kHz), pour lesquelles l’oreille humaine est très sensible.
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