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Test : Avec cette TV ultra-HD, Philips maîtrise l’image et néglige l’interface

Le téléviseur ultra-haute définition de Philips affiche une belle image et un système Ambilight réussi. Mais il n’est pas parfait pour autant.

L'avis de 01net.com

Philips 65PFL9708

Les plus

  • + Le prix moins élevé que la concurrence
  • + Primée par l'EISA
  • + L'Ambilight sur trois côtés

Les moins

  • - Rien a priori

Qualité d'image

3.5 / 5

Equipement

2.5 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/10/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Philips 65PFL9708

Technologie LCD
Diagonale de l'écran (cm) 165 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Philips 65PFL9708 : la promesse

5000 euros, c’est ce qu’il faudra débourser pour voir trôner dans son salon ce téléviseur 65 pouces dit UHD (Ultra-Haute Définition). Avec une définition de 3840 x 2160 pixels, cet écran affiche des images quatre fois plus précises que l’actuel Full HD… A condition d’avoir du contenu UHD à lui soumettre, ce qui est une autre histoire. Nous l’avons testé pour savoir si elle mérite vraiment le prix EISA qui lui a été récemment attribué.

Philips 65PFL9708 : la réalité

Mise à jour du 08/10/2013 : La technologie 3D de ce téléviseur est bien passive (nous stipulions le contraire suite à une confusion de modèle), elle est donc exempte d’image fantôme. Toutes nos excuses pour cette erreur.
Philips en a profité pour nous confier que leur gamme 2014 optera pour une technologie d’affichage dotée d’angles de vision beaucoup plus larges, et que les menus seront totalement retravaillés pour être plus beaux et surtout plus fluides !

Côté design, le téléviseur 65PFL9708 de Philips est décevant, car très commun. Les bords de l’écran sont plus larges que celui des TV UHD de LG et Samsung. D’autre part, la forme générale de l’appareil, ainsi que son pied, affiche une apparence presque « vintage » qui ne plaira pas à tout le monde. Mais au moins, c’est l’un des rares modèles capables de faire pivoter son cadre pour modifier l’angle de vue. Une fonctionnalité abandonnée par Samsung et LG, qui nous paraît pourtant bien pratique à l’usage.

Une belle image, mise en valeur par Ambilight

La dalle de ce téléviseur affiche des noirs très profonds. C’est son principal atout pour les cinéphiles. Nous avons mesuré un taux de contraste de 5479:1 en mode « Standard » et 4224:1 en mode « Cinéma », grâce à des noirs très profonds (0,05 cd/m²). En prime, la fidélité des couleurs et des nuances de gris est très bonne en mode « Cinéma » (DeltaE moyen de 1,78, température moyenne des gris à 6362°K). Il faudra juste augmenter le gamma (+2 dans les options) pour se rapprocher de la valeur idéale (2,2).
Grâce à la technologie Ambilight de Philips, la télé est auréolée sur ses trois côtés, à gauche, à droite et au sommet de l’écran, d’une lumière d’ambiance, qui change de couleur en fonction de l’image affichée par l’écran. Et c’est, selon nous, une véritable réussite : cela repose les yeux et créé une atmosphère immersive très agréable.

Encore une marge de progression

La mise à l’échelle d’une vidéo Full HD en UHD (upscaling) ne fait pas de miracle sur cette télé Philips. Comme chez aucun autre fabricant d’ailleurs. Certes, la restitution d’une image Blu-ray est très propre. Mais les détails ne sont pas plus nombreux. La comparaison avec une vraie source UHD est sans appel : il faudra vraiment avoir du contenu UHD pour profiter un jour pleinement de ce téléviseur. Nous avons eu un mal fou à projeter ce type de contenu sur cet écran. L’utilité de sa très haute définition est donc très relative, au moins pour l’instant.

Au-delà de cette question, le moteur de fluidification de mouvement (dit à « 900 Hz ») de Philips peut encore s’améliorer. Il est seulement possible de choisir entre trois niveaux de traitement. LG et Sony offrent, quant à eux, un paramétrage beaucoup plus fin, qui permet de supprimer les saccades d’un film en 24p (24 images par seconde) sans effet « caméscope » (quand l’image devient trop fluide), ni trop d’artefact à l’image (défauts visuels). Sur ce téléviseur Philips, certains artefacts sont encore visibles et les films sont souvent trop fluides, même avec le réglage minimal. Par ailleurs, les angles de visions sont assez étroits (58° dans nos tests, contre 140° avec un plasma). Du coup, les images perdent en contraste et les couleurs deviennent plus fades quand on regarde l’écran de côté.
Le rendu sonore du téléviseur est aussi très moyen. Il est préférable de passer par une installation audio externe pour réellement profiter de la bande sonore d’un Blu-ray.

Ergonomie travaillée, mais encore trop poussive

Mais le défaut le plus palpable de ce téléviseur réside dans ces menus. Certes, la télécommande gyroscopique est vraiment bien conçue et intègre un vrai clavier physique pour faciliter les recherches et la navigation Web. Seulement voilà : les menus de configurations sont moches, lents, peu réactifs et leurs animations saccadent.
L’interface des services connectés est plus jolie et mieux organisée (le design logiciel n’est donc pas du tout homogène). Mais elle aussi s’avère lente et donc laborieuse à utiliser. Seul LG et Samsung parviennent à offrir une interface plus rapide, sans pour autant égaler la réactivité d’une tablette ou d’un smartphone.

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