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Le timbre s’affranchit en douceur

La Poste expérimente le timbre électronique, à imprimer soi-même. Une idée qui a depuis longtemps conquis le secteur des transports, où le billet électronique est un succès.

Fini le charme de l’attente au bureau de Poste. Bientôt, il sera possible d’imprimer ses propres timbres chez soi. Suivant l’exemple de la Suisse, l’Allemagne ou l’Angleterre, La Poste va expérimenter, cette année, le timbre
électronique. Premier test en mars, avec le site PriceMinister pour les envois en Chronopost. Lors de la commande, le prix de l’affranchissement sera automatiquement calculé, et un bordereau à coller sur le colis imprimé chez PriceMinister. A la
clé : des envois en Chronopost 50 % moins chers ! Deuxième étape : le lancement, à la rentrée, du e-timbre, le timbre électronique. La Poste devrait vraisemblablement s’inspirer des systèmes mis en place chez nos voisins. Grâce à
un logiciel spécifique, n’importe quel particulier pourra éditer un timbre sous forme de code barre. Ces timbres seront infalsifiables et à usage unique. Inutile de tenter de les photocopier : dès qu’un pli sera passé dans le circuit postal, le
numéro de son timbre sera désactivé. Tout pli portant le même numéro sera irrémédiablement écarté. Une inconnue demeure : la Poste fera-t-elle payer ­ comme la plupart des postes étrangères ­ un abonnement annuel de 80 euros environ, en plus du
prix de l’affranchissement, ou s’inspirera-t-elle du système chinois, où seul les timbres sont facturés ?

Billets virtuels

Mais en matière de papiers électroniques, c’est le monde des transports qui semble le plus en avance. Depuis mars 2003, la SNCF propose à ses clients d’imprimer leurs billets pour les offres Prem’s, Dernière minute ou iDTGV. En
septembre, cette possibilité devrait être étendue à toutes les autres réservations. Chez Air France également, le billet électronique existe depuis longtemps. Le voyageur se présente au comptoir d’enregistrement de la compagnie, avec son reçu et sa
pièce d’identité, et il reçoit alors sa carte d’embarquement, permettant de monter à bord de l’avion. Air France veut aller encore plus loin. Depuis janvier, ses clients voyageant entre Paris et Amsterdam peuvent imprimer eux-mêmes leur carte
d’embarquement. La dernière étape avant le voyage ‘ zéro papier ‘ ?

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Marc de Suzzoni