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Webwasher CSM suite 5.3, de Secure Computing

Solution économique, mais perfectible.

L’installation du logiciel de Secure Computing (ex-CyberGuard) est plus aisée que celle de son rival Dolphian, car la solution prend aussi en charge l’environnement Microsoft Windows Server 2003. Des assistants sont présents
pour déterminer le nom des serveurs racines et des serveurs de messagerie de destination. Webwasher CSM Suite 5.3 est même le seul logiciel de notre étude à récupérer automatiquement les paramètres réseau du serveur sur lequel il s’installe. À
l’instar des solutions de Symantec et de McAfee, le logiciel gère l’interface dynamique avec un annuaire LDAP, dont Microsoft Active Directory en particulier. Il sera donc possible de requêter directement l’annuaire afin de vérifier la validité d’un
destinataire. La configuration des seuils de filtrage peut s’effectuer pour chaque technologie employée, et il est également possible de définir une action liée à chaque règle. La présence d’un domaine en liste noire, peut par exemple déclencher la
suppression automatique d’un message.Côté administration, l’interface web permet de déclarer différents administrateurs dotés de privilèges différents ce qui est un bon point. À l’instar du boîtier de Symantec, le logiciel propose une gestion de quotas sur la
quarantaine globale. Les rapports sont disponibles au format CSV et web, ce qui est dans la moyenne. Tout comme Symantec et McAfee, un tableau de bord est présent afin de centraliser les informations d’activité. Malheureusement, l’ergonomie se
révèle moyenne et la présence de trop nombreuses informations réparties entre différents écrans nuit à la lisibilité. Le défaut le plus important du logiciel porte sur la fabrication de faux positifs. En effet, quel que soit le jeu de courriels
utilisé, la solution génère entre 5 et 4 % de faux positifs. Et ce, pour des taux de filtrage de 91 et 93 %. Soit beaucoup plus que ses concurrents.La solution ne propose pas non plus d’interface web aux utilisateurs pour la gestion de leur quarantaine. Et ce, contrairement à Symantec, Dolphian ou McAfee avec son module dédié Quarantine Manager. Enfin, les capacités de
traitement sont comparables à celles de Symantec. Le logiciel absorbe rapidement le jeu de courriels de test, puis régule le débit de sortie. La latence augmente, mais le débit reste plutôt linéaire. Le logiciel met environ 3 300 secondes
pour traiter puis émettre le courriel, avec un débit moins linéaire que le boîtier de Symatec. Enfin, il s’agit de la solution la plus abordable.

* Ajouter environ 2 500 euros ht pour un serveur monoprocesseur, 2 800 euros ht pour un biprocesseur.

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Francisco Villacampa