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Waymo, la nouvelle société de Google dédiée aux voitures autonomes

La voiture autonome n’est plus seulement un projet au cœur de la galaxie Google/Alphabet. C’est désormais une société indépendante, qui a hérité de huit ans de recherches, d’une technologie éprouvée et d’une ambition, révolutionner notre société.

Dans le grand alphabet d’Alphabet, on savait que le G était là pour Google. On sait désormais à quoi correspond le W. W pour Waymo, apocope de Waymoment, Waymotion ou encore Waymobility. C’est le nom de la structure indépendante qui regroupe désormais tous les efforts de développement technologique pour les voitures autonomes.

Le projet est donc passé à l’étape suivante et a quitté le giron du Google X pour devenir une société à part entière, qui doit faire ses preuves économiquement parlant.

Reprendre la route à la concurrence…

Dirigée par John Krafcik, qui était en charge des voitures autonomes chez Alphabet depuis le 30 septembre 2015, cette jeune société est, pour l’entreprise de Larry Page et Sergey Brin, l’occasion de répondre aux concurrents arrivés plus tard sur ce marché mais qui commencent à contester son avance technologique.

Ainsi, Uber, arrivé bien plus tard sur ce secteur, met déjà des taxis autonomes à disposition à Pittsburgh et à San Francisco, là où Google ne faisait jusqu’à présent qu’avaler des millions de kilomètres (réels ou virtuels) pour prouver la validité et la sécurité de sa technologie.

L’époque des preuves est révolue, place à la mise en pratique. « Nous sommes une société de technologie de conduite autonome qui a pour mission de sécuriser et faciliter le déplacement des gens et des objets », déclare ainsi John Krafcik dans un long post sur Medium. Il prend également la peine de rappeler que son entreprise est peut-être toute jeune mais qu’elle a hérité de huit ans de recherches et de développement intensif… avant de désigner également quelques pistes à suivre. « Nous entrevoyons une utilité pour notre technologie dans les véhicules personnels, dans l’autopartage, dans la logistique ou pour résoudre la question du problème du dernier kilomètre dans les transports en commun », indique-t-il.

Une révolution en route…

Les véhicules autonomes pourraient être une révolution sociétale. Celle dont rêvait, éveillé, Sergey Brin lors d’une conférence donnée en septembre 2012. Lors de cette prise de parole en public, Google Glass sur le nez, le co-fondateur de Google avait déclaré que ses véhicules seraient accessibles au grand public dans les cinq ans. Il envisageait ce saut en avant comme une révolution pour nos sociétés modernes et pour notre environnement. Un moyen pour lui de réduire la pollution, la place des voitures dans nos villes, les embouteillages et la corvée de la conduite d’un point A à un point B.

Cinq ans, donc. De 2012 à 2017… Le calendrier peut encore être tenu, même si Google/Waymo semble avoir bel et bien abandonné l’idée de développer son propre véhicule, préférant licencier sa technologie ou travailler en partenariat avec des constructeurs automobiles installés.

Source :
Post de John Krafcik

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Pierre FONTAINE