Passer au contenu

WatchKit : découvrez comment fonctionnera la Watch d’Apple

En mettant en ligne le kit de développement pour sa montre connectée, Apple a livré de nombreuses informations nouvelles qui permettent de mieux savoir comment fonctionnera sa montre connectée.

Attendue pour le début d’année 2015, avec des informations et rumeurs contradictoires qui la voient arriver en février ou plus tard dans l’année, la Watch d’Apple est désormais pourvue d’un SDK. Ce kit de développement mis à disposition, hier mardi 18 novembre 2014, va permettre aux développeurs intéressés de créer des applications pour la montre connectée. Ainsi, le premier « bijou » d’Apple arrivera-t-il sur le marché avec des applications et donc des usages qui assureront sa pertinence.

Un point sur les écrans

Mais le SDK est également l’occasion de découvrir davantage d’informations sur la montre de la société californienne et sur son fonctionnement. La Watch sera déclinée en trois gammes de deux modèles, dont on connaît désormais la taille et la résolution des écrans. Le modèle de 38 mm de large, réservé aux petits poignets, proposera un écran de 340 x 272 pixels, tandis que la montre un peu plus grande, 42 mm, embarquera un écran de 390 x 312 pixels. Les deux écrans sont qualifiés de Retina et Apple indique aux développeurs d’intégrer une image deux fois plus large que les résolutions ci-dessus. La firme insiste aussi sur le fait que le contenu doit être « identique quelque soit la taille de l’écran ».

Les développeurs devront suivre des indications très précises. Ainsi, le centre de notification devra être de 29 pixels pour la version de 38mm, tandis que le modèle 42mm affichera des notifications de 36 pixels.

Des interactions contrôlées

On l’a vu au fil du temps, Apple n’aime pas que des développeurs tiers viennent altérer ses interfaces ou ses méthodes d’interaction. Ce sera la même chose avec la Watch. La firme de Cupertino a pensé l’interface de sa montre pour utiliser l’écran tactile mono touch au mieux, y compris les bords de l’écran.

Pour interagir avec sa montre, l’utilisateur pourra glisser son doigt verticalement, pour faire défiler un contenu, ou horizontalement pour passer d’une page à une autre. Un glissement partant du bord gauche de l’écran sera interprété comme une volonté de revenir en arrière, alors que le même mouvement vers le haut conduira à l’interface de contrôle. Un glissement du bord de l’écran vers le haut ouvre quant à lui Glances.

L’utilisateur d’une Watch pourra également tapoter l’écran pour sélectionner une option ou maintenir sa pression pour un Force Touch, qui ouvrira un menu contextuel. Ce dernier contiendra entre une et quatre actions.
Enfin, moyen essentiel d’interagir avec sa montre, la couronne numérique. Elle servira notamment à faire défiler plus rapidement les pages un peu longues.

Apple précise, une fois encore, que la Watch « n’est pas compatible avec les mouvements à plusieurs doigts, comme les pincements ».

Deux types de notifications et Glances…

On apprend également qu’Apple prévoit d’afficher les informations de trois manières différentes. On connaissait déjà Glances qui permet d’avoir toujours à portée de main les informations d’une application en particulier – toutes les applications ne proposeront pas de Glances. On sait désormais que Glances impose d’afficher des données textuelles uniquement en un seul écran qui ne sera pas interactif.

Les notifications, elles, étaient un peu moins bien documentées. On sait désormais qu’il en existera deux sortes. Le short look qui s’affiche brièvement quand on soulève son poignet. Elle ne présente aux yeux de l’utilisateurs que le logo de l’application, son nom et une courte information. Si l’utilisateur maintient son poignet levé, on passe alors en mode Long look. Ce qui signifie que le nom et le logo de l’application monte en haut de l’écran laissant la possibilité à l’utilisateur de faire défiler du contenu à l’écran. Il pourra alors réagir à l’information ou faire disparaître la notification.

Intimement liée à l’iPhone

Dans son guide, Apple insiste sur la nature extrêmement personnelle de la Watch, produit plus que tout autre appelé à « brouiller les frontières entre objet physique et logiciel », notamment grâce à la couronne numérique.

Pour autant, cette montre ne pourra pas vivre seule, en tout cas pas dans un premier temps. Apple explique en effet que les applications de la Watch sont des extensions d’application pour iOS qui fonctionnent sur un iPhone : « Vous commencez le développement de votre application pour la Watch à partir de votre application iOS existante, qui doit être compatible avec l’iPhone ». Dans les schémas explicatifs du fonctionnement, on comprend que l’application sur la montre fait appel à des contenus et actions qui sont poussées depuis l’iPhone sur lequel est exécuté le programme.

Un fonctionnement qui fait un peu penser à celui des montres sous Android Wear, qui ne sont pas grand chose sans le smartphone sous Android qui les accompagnent obligatoirement.

Pour autant, la situation devrait évoluer dans le courant 2015, plutôt en fin d’année, qui verra arriver les premières applications natives pour la Watch. Elles s’exécuteront alors localement et fonctionneront a priori sans avoir besoin de l’iPhone.

Les limites de l’exercice

La dépendance forte vis-à-vis de l’iPhone impose des contraintes. Ainsi, si les images ou même ce qui s’apparente à des gif animés sont les bienvenus, les vidéos sont à proscrire – en même temps vu la taille de l’écran… Une application ne pouvant mettre en cache que 20 Mo d’images. Les cartes affichées dans une application sont statiques et ne seront pas interactives. Taper du doigt sur la carte ouvrira obligatoirement Plans.

A lire aussi :
Watch : et si Apple projetait des débuts modestes pour sa montre connectée ?
– 22/10/2014

Source :
Site développeur d’Apple

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Fontaine