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Venturepark, un incubateur couvé par Pixelpark, arrive en France

Détenue à un tiers par la Web Agency filiale de Bertelsmann, Venturepark s’internationalise, après à peine six mois d’existence.

Né en mai de la rencontre du président de Pixelpark, Paulus Neff, et de quatre anciens consultants de McKinsey, l’incubateur Venturepark s’implante en France. D’origine allemande, la société a procédé à une levée de fonds de 233 millions de francs, afin d’ouvrir des locaux en Europe. “Pixelpark avait le projet de créer un incubateur en interne. Finalement, c’est par le biais d’une participation de 36 % dans Venturepark que la Web Agency s’ouvre à cette activité”, déclare Vargha Moayed, qui dirige le bureau parisien.Le 23 mars dernier, Pixelpark avait déjà annoncé son intention de racheter Cell Network et Mandator, deux sociétés de conseil suédoises. Mais les discussions ont achoppé sur les montants des opérations. Et c’est finalement sur Venturepark que Pixelpark a décidé de miser.D’un profil similaire à celui du hollandais GorillaPark, qui s’est installé en France il y a peu, Venturepark compte une équipe de soixante personnes, dont douze en France. “La différence entre GorillaPark et nous est subtile mais importante, notamment dans la façon de diriger l’entreprise. Chez Venturepark, les décisions sont collégiales, et non le fait de quelques dirigeants. Le fondateur de GorillaPark est très charismatique et fait peut-être de l’ombre à ceux qui l’entourent”, affirme Vargha Moayed.

Venturepark n’est pas qu’un simple incubateur

De plus, Venturepark se qualifie d’incubateur, à défaut de trouver un terme plus précis. Ainsi, même si la société est prête à accueillir cinq ou six start-up dans ses bureaux de 700 m2, son activité sera également tournée vers le conseil stratégique, ou l’investissement pur.Par exemple, Venturepark épaulera Plantes et Jardins ?” qui a depuis longtemps dépassé le stade de l’incubation ?” pour son prochain lancement en Allemagne. Inversement, l’antenne française servira de tête de pont aux start-up déjà suivies par Venturepark en Allemagne. La première à tenter l’aventure en France devrait être le portail sportif Sportgate, dont l’actionnaire principal est le tennisman Boris Becker. Toujours dans le domaine sportif, mais cette fois moins grand public, l’incubateur allemand vient de signer son premier contrat avec une jeune pousse française, PulpSport.com.Prochaine étape de développement, Venturepark ouvrira, dans les semaines à venir, des bureaux en Pologne, afin d’être prêt à profiter de l’éveil des pays de l’Est aux nouvelles technologies.

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Frantz Grenier