Passer au contenu

Un tribun, évangéliste de la Net-économie

Le climat chaotique de la Net-économie ne fait pas vaciller Emmanuel Libaudière qui lance une troisième manifestation, Go Public. Arguant, pour l’occasion, que les investisseurs ont de l’argent et qu’ils sont prêts à soutenir des projets.

J’aime lancer des activités et j’adore parler en public”, confie Emmanuel Libaudière, fondateur de Capital IT, de Stock IT et d’une toute dernière manifestation : Go Public. De lancement d’activité en création de filiales d’entreprises américaines, Emmanuel Libaudière compte à son actif de grandes expériences professionnelles : création d’une société de distribution de matériels Bull, lancement de la filiale française d’Oracle, salarié de la première heure de Business Objects (BO)… “Des aventures passionnantes, surtout celle de BO, se souvient-il. Une véritable saga ! Six années d’activités professionnelles qui m’ont inoculé le virus de l’organisation de séminaires.” Son goût prononcé pour l’oratoire et l’événementiel le pousse à quitter BO pour lancer sa “petite entreprise“.Nous sommes alors à la fin des années 90, période pendant laquelle il part pour les États-Unis afin de glaner quelques idées de manifestations. Il en revient avec l’intention de décliner un concept américain événementiel regroupant, au sein d’une même manifestation, des entrepreneurs en quête de financements et des investisseurs. Mars 1999, la première édition de Capital IT voit le jour. Fort du succès rencontré à chacune des éditions suivantes et toujours porté par une dynamique de création, Emmanuel Libaudière crée Stock IT. Et ce n’est pas fini. Ce mois-ci, il lance la première édition de Go Public à Londres. Objectif : présenter aux professionnels de la Bourse des entreprises qui envisagent un IPO dans les 12 à 18 prochains mois. Courageux !“Non, rétorque Emmanuel Libaudière, les investisseurs ont de l’argent, beaucoup d’argent. Et puis ils ont fait le “nettoyage” de leur portefeuille et sont prêts à investir dans de nouveaux projets. Toutefois, leur façon d’investir a changé. Ils savent désormais qu’ils ne sortiront pas avant cinq ans. Ils sont donc plus prudents.” Puis il confie : “Je pense que l’hécatombe n’est pas finie ; il faut s’attendre à ce que dautres grands noms de la Net-économie déposent le bilan”.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Juliette Fauchet