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Un téléphone ultraplat mais gonflé de technos

Avec le SGH-i320, Samsung propose un téléphone sous Windows Mobile 5 bien équipé, et qui sait se faire discret.

En matière de téléphonie mobile, il est parfois difficile de concilierun équipement exhaustif et des dimensions raisonnables. Samsung arelevé le défi. Sous des abords assez classiques, le très léger etultraplat smartphone SGH-i320 est un véritable outil de communicationprofessionnel, doté d’un équipement multimédia assez complet.

Avec son système d’exploitation Windows Mobile 2005, l’appareilbénéficie de la technologie Direct Push de Microsoft, qui permet lasynchronisation instantanée des e-mails via Microsoft Exchange. Ildispose d’un outil de visualisation de fichiers (documents Word, Excel,PDF, etc.), d’une riche connectique (USB, Bluetooth, Infrarouge) et,surtout, d’un clavier Azerty, certes petit, mais pratique pour lasaisie des messages. Il se positionne, de ce point de vue, enconcurrent direct des Blackberry.

Compatible avec le réseau Edge, le SGH-i320 est aussi doté desprincipales fonctions multimédias : un appareil photo 1,3 megapixel etun lecteur MP3. L’appareil dispose, par ailleurs, d’une trèsconfortable mémoire interne, qui peut être complétée par l’achat d’unecarte MicroSD. Seul regret, l’emplacement pour loger cette carte sesitue sous la batterie. Ce qui oblige à éteindre et ouvrir le téléphonepour l’atteindre.

Son écran TFT n’est pas très grand et il n’offre que 65 000couleurs. En revanche, sa luminosité et sa netteté sortent del’ordinaire. Bien sûr, avec une telle ligne – ce smartphone fait àpeine 1 cm d’épaisseur pour 95 g -, l’autonomie n’est pasextraordinaire mais, bonne surprise, Samsung livre l’appareil avec uneseconde batterie. Elle est fournie avec son étui de transport.

Enfin, son prix se situe sous la barre des 500 euros – 499 € TTCexactement -, ce qui n’est pas fréquent pour un modèle de ce type. Ilne lui manque que la compatibilité avec le réseau 3G.

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Stéphanie MOLINIER