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Un reflex plein de promesses pour les amateurs exigeants

Pour son deuxième reflex, Sony aligne les arguments favorables à l’exception du prix.

Pour ses premiers pas dans le monde des reflex numériques, avec
l’Alpha A100, Sony s’était en grande partie inspiré de l’héritage de
Konica Minolta et notamment de son Dynax 5D. Une descendance qui
explique que l’Alpha A700 soit lui aussi compatible avec certains
objectifs Konica Minolta, à savoir les montures à baïonnette de type A.
Mais ce nouveau reflex Sony fait également un grand pas en avant.

Le boîtier a été revu et bénéficie d’un soin tout particulier. Il est
composé d’un mélange d’aluminium et de magnésium, pour garantir
solidité et légèreté. Un coffre-fort qui contient un capteur CMOS de
nouvelle génération, doté de plus de 12 millions de pixels et d’une
sensibilité à la lumière allant de 100 à 3200 ISO. En mode étendu, il
est même possible d’atteindre les 6400 ISO, d’après le fabricant
japonais. Comme souvent, à de telles extrémités, on peut s’interroger
sur le risque de bruit numérique. A ce sujet, Sony avance que son
processeur (BIONZ) et un traitement de l’image plus perfectionné
devraient réduire les risques d’images bruitées. Par ailleurs, comme
son prédécesseur, l’Alpha A700 embarque le système de stabilisateur
Super SteadyShot qui a été lui aussi amélioré, et garantit l’équivalent
d’une demi valeur de vitesse d’obturation supplémentaire. Ce qui
devrait autoriser la prise de photos un peu plus risquées – personnages
en mouvements rapides, gros plan – par faible luminosité.

Une
fois réduits les risques de flou dus à la lumière, reste le risque d’une
certaine lenteur à la mise au point. Sony annonce un nouvel autofocus
avec onze zones de contrôle. L’Alpha A700 mise également sur une
vitesse d’écriture importante, permettant de prendre jusqu’à cinq
images par seconde. Le mode rafale au format Raw est limité à 19
clichés à la suite. Au format Jpeg, seule la carte mémoire limite la
qualité de photos qu’il est possible de prendre. Apprécions à ce sujet
le support de deux formats de cartes : le format Memory Stick (Duo, Duo
Pro et Pro-HG Duo) bien entendu et aussi le format CompactFlash
(compatible avec la dernière évolution 300x UDMA, pour Ultra Direct
Memory Access).

L’ergonomie et le confort d’utilisation ne semblent pas devoir être en
reste. Sony introduit avec cet appareil un nouveau système de
navigation dans les menus. L’habituelle nuée de boutons est remplacée
et complétée par un petit joystick appelé Quick Navi, grâce auquel on
sélectionne les fonctions désirées. A priori, cela pourrait représenter
un gain de temps très certain. Dans le même esprit Sony a prévu un
bouton de commande personnalisable pour accéder plus rapidement à une
fonction dont on change régulièrement les réglages : la sensibilité Iso
ou encore la zone de mise au point à privilégier.

Toujours pour simplifier la vie, Sony a embarqué quatorze modes dits
créatifs dans son appareil. Ils automatisent entre autres le rendu
chromatique, celui du contraste et la netteté. Une sorte de mode scène
en quelque sorte. Il a également pensé à proposer trois emplacements
mémoire pour stocker des scripts composés de 28 réglages,
essentiellement destiné à des usages en studio.

Enfin, pour ceux qui jugeraient l’écran de 3 pouces (7,5 cm) trop
petit, l’Alpha 700 intègre une sortie HDMI pour pouvoir afficher les
photos sur des écrans HD Ready et Full HD.
Une débauche de fonctions et de bonnes idées, qui assorties d’un
objectif couvrant une plus large gamme que ses concurrents, pourraient
bien faire de l’Alpha 700 un appareil incontournable. En tout cas, il
faudra qu’il soit très séduisant pour justifier son prix et motiver les
amateurs éclairés.

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Pierre FONTAINE