Un portable Packard Bell à petit prix très bien équipé

S'il n'a pas le raffinement des modèles haut de gamme, ce laptop est d'un excellent rapport équipement/prix.
Six cent euros, c'est le prix de ce nouveau Packard Bell, le ML61-B-001. La bonne surprise c'est le niveau général d'équipement pour une configuration de premier prix. Par le passé, le choix d'un ordinateur portable était généralement une affaire de compromis, mais la généralisation de l'outil et la chute vertigineuse des coûts ont permis d'installer un minimum de fonctions. La machine, plutôt dédiée à une utilisation domestique –les 15,4 pouces n'étant pas à proprement parler les plus mobiles des portables–, est équipé de série d'un vrai clavier avec pavé numérique. Finis les périphériques USB pour faire les comptes de la maison!
La fiche technique est des plus honnêtes : un Turion à 2GHz, 3 Giga de RAM et 250 gigaoctets de disque extensible au moyen d'une seconde baie à disque dur. En sus des quatre ports USB: HDMI, port Express Card et Firewire. Le seul sacrifice : le port modem (RJ11) qui, s'il est en voie de disparition, chagrinera les ruraux qui n'ont pas accès à l'ADSL. Côté réseau sans fil, le portable se borne –et peut là aussi le regretter– à du Wi-Fi b/g et fait l'impasse sur la nouvelle norme «n», largement plus performante.
Même s'il représente l'entrée de gamme, le ML61-B-001 permet de jouer. En effet, et c'est plutôt une bonne surprise pour un modèle à 599 euros, il est équipé d'une carte ATI Radeon Mobility 3470 embarquant 2560 Mo de RAM (et pouvant puiser dans la mémoire centrale) qui, si elle ne ferait pas tourner Crysis en Full HD sur votre téléviseur, fait tourner la majorité des jeux dans la résolution native de l'écran, soit un petit 1280x 800 pixels. Enfin pour les chatteurs fous, le ML61 embarque une webcam et un microphone de série.
Les points faibles potentiels ? Avec un tel niveau d'équipement et un prix si bas, la machine pourrait souffrir d'une éventuelle surchauffe et d'une dalle LCD médiocre. A voir lors du test, mais sur le papier, c'est une machine grand public très attrayante.
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