Armé d’un capteur de 10 Mpix montant à 1600 ISO (6400 les jours de fête, mais pour 3 Mpix seulement), le S1500 est un appareil au zoom performant (x12) couvrant une plage optique convenable (33-396 mm en équivalent 24 x 36) mais dépourvu de bon grand-angle. On a au moins droit à un stabilisateur mécanique, moins performant qu’un dispositif optique mais bien meilleur qu’un traitement numérique.
Côté vidéo, on reste dans la moyenne avec un bon vieux mode VGA (640 x 480 pixels) à 30 img/s: compte tenu du prix, la HD aurait été une (excellente!) surprise. Même constat du côté du mode rafale, puisque l’appareil peut aller jusqu’à 1,4 img/s en pleine résolution, 3,3 img/s en 5 Mpix et 7,5 img/s en… 2 Mpix. On est assez loin des modes semblables des Casio!
Pas de surprise non plus du côté du format de fichier: on a droit au Jpeg, mais pas de RAW à l’horizon. C’eût pourtant été appréciable… On se consolera avec le mode de reconnaissance automatique de scène, avec le mode panorama, qui assemble automatiquement les images, et avec la possibilité de mettre des piles rechargeables ou non. Ce qui nous amène à la petite remontrance: quand diable aurons-nous droit aux batteries ou aux piles livrées? On nous fournit bien les batteries lithium-ion avec les compacts, non?
Pas d’innovation notable mais des technologies éprouvées pour un appareil au prix compétitif: c’est le credo du FinePix S1500. Avec son zoom puissant, son capteur stabilisé et des fonctions intéressantes, il est polyvalent et se révèle moins cher que nombre de compacts. Une forme de réponse à la crise?
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