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Le compact qui se prend pour un sous-marin blindé

Résistant à une immersion de 10 mètres et aux chutes jusqu’à 1,2 m, le PowerShot D10 est le petit tank de Canon.

Rond comme un ballon, ou plutôt comme un citron… ce n’est ni Pacman, ni la nouvelle Fiat 500, mais c’est le petit sous-marin de Canon, le PowerShot D10. Marchant littéralement sur les plates-bandes d’Olympus et Pentax et leurs appareils étanches, Canon se fend d’un appareil fait pour résister aux maltraitances de tous les fadas des sports marins, de glisse et extrêmes en général. Etanche à 10 mètres, il résiste en outre à une chute de 1,2 m: pour l’avoir maltraité lors de la présentation presse, il encaisse convenablement les coups d’un journaliste hargneux et affamé.
D’une forme ovoïde, il ressemble à un petit sous-marin bricolé, avec ses rivets apparents et son gros hublot -une optique 35-105 mm. En plus de résister aux coups de boule et à une profondeur peu commune pour un APN (10 m au lieu de 3 ou 4 m normalement), il dispose d’un système d’attache intelligent et idéal pour plonger ou barouder. Cela consiste en une dragonne métallique résistante, que l’on peut insérer dans l’un des quatre coins de l’appareil, selon qu’on veuille le prendre en bandoulière, en collier, etc. Une souplesse de configuration que les trekkers de Mongolie et autres chasseurs de dahu devraient apprécier.
Sous le périscope, un capteur de 12 Mpix. Une bonne résolution certes, mais il serait opportun de se demander si Canon n’aurait pas mieux fait de mettre un capteur moins dense (8 à 10 Mpix) afin de le rendre plus sensible. En effet, à 8 m de profondeur, la lumière commence déjà à bien diminuer. Mais sans doute nous répondra-t-on que les consommateurs veulent des mégapixels…
Pas de grand-angle pour ce ballon métallique: on passera l’éponge pour cette fois, les contraintes de conception de l’appareil étant spéciales. D’autant que la stabilisation est optique, un vrai plus dans les compacts. La machine est animée par le processeur de traitement d’image Digic IV qui arrive du monde des reflex, et gère les fonctions de détection de scène et des visages. Comme tout submersible qui se respecte, il embarque un mode sous-marin afin d’ajuster l’exposition au milieu aquatique.
Blindé et submersible, ce compact de l’extrême coûte tout de même la bagatelle de 400 euros et sera disponible courant du mois d’avril.

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Adrian BRANCO