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Ukibi devrait récolter 50 MF pour son carnet d’adresses

La start-up franco-américaine va prendre de l’ampleur sur les marchés américain et européen grâce à une seconde levée de fonds. Sa technologie StayInSync est déjà utilisée par Nomade.fr et Aucland.fr

Ukibi, spécialiste du carnet d’adresses sur Internet, est en passe de boucler un second tour de table de l’ordre de 50 MF auprès d’investisseurs européens. Fondée en février 1999, la société avait bénéficié à son lancement de 1,5 million de dollars apportés par Mars Capital. Basée à New York et à Paris, Ukibi propose une offre de carnet d’adresses à marque blanche, destinée aux portails Web ou Wap, au FAI ou aux opérateurs.” Notre stratégie se concentre actuellement sur deux types de clients : de très gros portails, européens et américains, et les opérateurs télécoms, précise son PDG, Huy Nguyen Trieu. Notre seconde levée de fonds va nous permettre de mettre en place des équipes de vente dans nos deux bureaux. “Car si Ukibi estime ne pas se heurter à une concurrence frontale, négligeant au passage de citer la jeune pousse Vox Mobili créée en décembre dernier, les sites de carnet d’adresses se multiplient. “Nous avons fait le pari il y a un an que ce marché allait exploser, explique Huy Nguyen Trieu. C’est ce qui est en train de se produire et c’est plutôt rassurant pour nous. On voit se développer des sites comme zkey.com ou ecode.com qui se positionnent auprès de l’utilisateur final.”

Assurer la confidentialité des données

Pour s’imposer, Ukibi propose d’intégrer son offre à d’autres services complémentaires, comme l’e-mail ou le calendrier. Des partenariats permettent d’ailleurs à la start-up d’élargir son service : si l’entreprise cliente le souhaite, au carnet d’adresses d’Ukibi peuvent être joints une solution d’e-mail d’Xandmail, un calendrier de Smartcal ou une cartographie de Maporama.Les revenus d’Ukibi proviennent cependant uniquement de la vente et de l’installation de sa propre technologie. Le coût est calculé par utilisateur, de 1 à 4 euros en fonction des services demandés. Du côté de l’internaute, la start-up a tout de même une marque à installer. Pas celle de l’entreprise mais celle de la technologie.” Le grand public n’entendra peut-être jamais parler d’Ukibi. Par contre, il connaîtra le nom de notre technologie, StayInSinc, qui est le gage du partage des informations “, précise Huy Nguyen Trieu.Pour imposer sa marque technologique, la start-up doit particulièrement assurer la confidentialité des données. “Si Ukibi remporte réellement beaucoup de succès, nous serons confrontés à des questions très délicates en termes de confidentialité des utilisateurs, reconnaît Huy Nguyen Trieu. Stéphane Marcovitch, issu de France télécom, nous a rejoint en tant que directeur juridique afin de résoudre ces problèmes.”

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Laure Deschamps