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Troc de l’île devient Troc.com et mise sur le dépôt-vente virtuel

L’enseigne se rebaptise et ouvre un nouveau site Internet où les particuliers pourront notamment mettre en vente leurs biens.

En 2004, selon notre confrère Micro Hebdo, le site Troc.com (‘ avec son aspect fouillis et son look un brin ringard ‘) était loin de remporter tous les suffrages.
Heureusement, ce ‘ site vitrine ‘ sans grand relief s’efface aujourd’hui au profit d’un véritable site marchand, un vaste dépôt-vente virtuel, censé mieux représenté les ambitions Internet des enseignes Troc de l’île et
Troc International, 180 magasins dans sept pays. Et pour la circonstance, les deux marques commerciales sont rebaptisées Troc.com.Sur le nouveau Troc.com, l’internaute peut désormais mettre en vente ses biens (meubles, électroménager, informatique, téléphonie, bricolage, literie d’occasion…). Quelques clics suffisent. La mise en ligne est gratuite. Mais si
la vente se fait, Troc.com prélève près de 30 % du prix total de la transaction. Une commission qui peut paraître élevée au regard de celles pratiquées par la concurrence (eBay et PriceMinister en tête) sur Internet.Sur eBay, une commission (qui varie de 1,5 à 5,25 %) est prélevée sur le prix final de l’objet mis aux enchères. Quand les commissions pratiquées par PriceMinister s’échelonnent de 1 à 15 %.Pour justifier ces tarifs assez élevés pour le Web (mais qui le sont parfois plus dans ses magasins), Troc.com met en avant une politique de services que l’on ne retrouve pas toujours chez la concurrence. Le réseau de dépôts-ventes se
pose en tiers de confiance entre l’acheteur et le vendeur d’un bien, c’est-à-dire qu’il garantie la sécurité et le bon déroulement de la transaction. Dans ce contexte, Troc.com fournit au particulier une aide pour évaluer au mieux le prix de vente
d’un objet.De plus, les 800 collaborateurs experts du réseau exercent, selon l’enseigne, un contrôle permanent des articles mis en vente. Enfin, tous les produits mis sur le marché transitent à un moment ou à un autre par les magasins
physiques pour éviter tout problème de contrefaçon, de recel ou de non-conformité de l’objet par rapport à l’annonce mise en ligne.

Mise à jour en temps réel des articles disponibles en magasins

Certaines contraintes de taille restent à la charge du vendeur. Dans le cadre du dépôt virtuel, le stockage de l’article s’effectue au domicile du vendeur. Mais s’il trouve un acheteur, le vendeur doit apporter l’article au magasin le
plus proche de chez lui. Suivant les pratiques commerciales de Troc.com, un produit mis en vente sur Internet sera proposé à prix fixe pendant les quinze premiers jours (contre deux mois en magasins), avant de voir son prix de vente amputé de
10 % chaque semaine.Au-delà du dépôt virtuel géré par un particulier, les magasins physiques de Troc.com entendent profiter à plein de la nouvelle plate-forme de dépôt-vente en ligne développée par l’enseigne. Et là, la mise à disposition est
impressionnante. A terme, c’est-à-dire une fois le site monté en charge (ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui), l’internaute va en effet pouvoir retrouver en ligne et en temps réel l’ensemble des centaines de milliers d’objets proposés dans
les magasins physiques de la marque.Le procédé est simple : à chaque fois qu’un produit est mis en vente dans un magasin, une fiche détaillée est établie et quelques photos sont prises au moyen d’un PDA, le tout est transmis par Wi-Fi aux serveurs de Troc.com, dont
le site Internet est mis à jour toutes les quinze minutes.Un troisième mode d’achat, sous forme d’enchères gérées directement par le magasin est également disponible sur le site. Actuellement en français et en néerlandais, Troc.com sera traduit dans les prochaines semaines en espagnol, en
anglais et en allemand. A terme, les dirigeants du site tablent sur un trafic mensuel de 3 millions de connexions.

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Philippe Crouzillacq