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Transgene classe le savoir de ses chercheurs

Société de recherche en thérapie génique, Transgene exploite de nombreuses sources d’information. Elle transforme sa gestion documentaire afin de mieux partager les connaissances de ses chercheurs.

A l’heure de la publication du génome humain, collaboration et partage d’information sont à l’honneur dans la communauté scientifique. C’est pour favoriser en interne ces modes de travail que la société de recherche biopharmaceutique Transgene déploie, depuis cette année, un nouveau système de gestion docu- mentaire et de collaboration reposant sur Livelink d’Open Text.
Transgene développe des technologies de transfert de gènes et des produits de thérapie génique pour traiter les maladies acquises ou héréditaires. “La première société qui mettra un produit de thérapie génique sur le marché tuera les autres “, explique Raymond Zakhia, le directeur des systèmes d’information de cette société, dont plusieurs projets portent sur la mise au point de vaccins anticancéreux.
La réglementation évolue en permanence dans l’industrie pharmaceutique. Mais ce n’est pas le seul contexte à prendre en compte. En effet, les cent quarante chercheurs du laboratoire exploitent aussi de nombreuses sources internes et externes d’information scientifique, économique, juridique. Il fallait donc mettre un peu d’ordre dans cet ensemble. Il fallait aussi faciliter la capitalisation et la diffusion des connaissances dans le cadre d’une organisation matricielle par métier et par projet. “Nous avons réfléchi dans une logique de groupe, alors que, auparavant, prévalait une logique individuelle “, précise Raymond Zakhia.

Gérer des processus documentaires complexes

L’intranet basé sur Livelink structure la base de données en des espaces collectifs et individuels, où chacun peut déposer ou consulter des documents, et accéder à des forums. “Les chercheurs restent maîtres de leurs informations. Ce qui a aidé à les convaincre “, note Raymond Zakhia. Les utilisateurs disposent aussi des premiers points d’entrée vers des applications internes, comme l’annuaire de l’entreprise. En 2000, apparaîtront progressivement des worflows qui automatisent des procédures complexes, telles la gestion des autorisations pour les tests cliniques, les demandes de mise sur le marché, etc.
Cependant la mise en place reste prudente, comme le rappelle Raymond Zakhia : “Livelink propose une gestion des tâches. C’est une amorce de workflow. Mais nous ne l’utilisons pas encore, car je ne veux pas introduire une dose de planification inutile. Cela pourrait faire capoter le projet. ” D’autant qu’il reste encore des problèmes techniques à résoudre, comme celui de la création d’une passerelle entre la messagerie de l’entreprise et celle du système documentaire.

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Boris Perzinsky