Passer au contenu

Tir groupé

Le FPS a fini l’année 2007 en beauté avec quatre titres qui marqueront son histoire. A vos munitions !

Tout a commencé en 1992. Avec Wolfenstein 3D, premier jeu de tir en vue subjective dans un sommaire environnement en 3D, naît le FPS (First Person shooter, en français tir à la première personne). Et, avec lui, une petite communauté de fans. Un an plus tard, Doom explose, inspirant une flopée de jeux, les “ Doom-like ”. Même phénomène avec Quake, trois ans plus tard. Viennent ensuite Half-Life, Counter Strike, Medal of Honor, Battlefield, Call of Duty entre autres…La popularité du FPS est à son comble, en solo comme en multijoueur (merci le haut débit !).Jusque-là, le scénario n’était pas le fort des FPS, à quelques exceptions près. La tendance de fond a toujours été : on tire sur tout ce qui bouge et on avance !Et c’est toujours vrai aujourd’hui. Pourtant, sans sacrifier à ce sacro-saint principe, force est de constater que les scénaristes s’invitent de plus en plus dans les studios de développement. Preuve sans doute que le FPS a atteint un niveau de maturité, et que le genre tend la main à d’autres catégories de joueurs, plus friands d’histoires qui tiennent la route.Dans ce cas, Bioshock, qui pourrait figurer au Panthéon des jeux de l’année également pour son scénario, raconte la débâcle d’une société ayant misé sur l’expérimentation scientifique au-delà de toute éthique. De même, un soin identique a été apporté à la trame de CallofDuty 4, mitonnée aux petits oignons par des scénaristes ayant fait leurs preuves sur de prestigieuses séries télé comme 24 heures chrono. Moins spectaculaire, l’histoire de Half-Life 2, débutée il y a dix ans (avec Half-Life premier du nom), poursuit son petit bonhomme de chemin et revient même en force dans EpisodeTwo. Crysis reste un peu moins abouti sur ce point, mais se rattrape avec une narration rondement menée que l’on aura plaisir à suivre.Enfin, rappelons que le FPS, sous-genre du jeu vidéo (dont l’industrie pèse désormais plus lourd que celle du cinéma !), est aussi une vitrine. En 2007, Bioshock et surtout Crysis ont repoussé les limites du possible grâce, notamment, à l’arrivée conjointe de Vista et de DirectX 10, capables d’exploiter au mieux les capacités des processeurs graphiques. Ce qui veut dire que le meilleur est encore pour demain…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Hervé Cabibbo