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The Witcher 3 : dix raisons de craquer pour le jeu le plus ambitieux de 2015

Sorti hier, le dernier opus de la série The Witcher de CD Projekt est la nouvelle étoile polaire, grâce à laquelle les joueurs garderont le cap au fil de longues nuits d’aventure. Vous cherchez encore une excuse, nous vous en fournissons dix !

Alors que les jeux Game of Thrones n’ont pas encore le traitement qu’ils méritent, il est bon de savoir qu’on peut compter sur d’autres licences du multivers heroic fantasy pour se plonger dans des époques et contrées aussi sombres que le sang répandu d’un monstre…

Si les candidats sont assez nombreux, The Witcher 3 s’impose en ce creux d’avant l’E3 en hissant suffisamment haut les couleurs du genre action-jeu de rôle pour que ses armoiries projettent une ombre vaste et imposante à l’aune de laquelle les futurs RPG seront forcément mesurés. Un jeu d’une telle qualité, malgré quelques bugs, ne peut pas passer inaperçu. Voici dix raisons de vous y précipiter, comme on s’abandonne à ses plaisirs coupables !

Pour lire la vidéo, cliquez ici.

1 – Geralt de Riv
Le Loup Blanc, Sorceleur qui essaie toujours, entre deux maux, de choisir le moindre, même si sa droiture ne l’aide pas toujours à prendre le chemin le plus simple, Geralt de Riv est l’archétype du héros qui souffre, porte ses cicatrices comme un mini CV, à même la peau. Au fil des trois épisodes, Geralt a vieilli, a vu l’horreur et pire encore. Dans ce nouvel opus, non seulement sa barbe pousse au fil des jours, mais on sent que derrière sa force et son expérience se cache une sorte de rage teintée de lassitude. Un grand personnage.

2 – Le monde ouvert
Plus grand que le monde de Skyrim, déjà gigantesque, trente fois plus vaste que celui du Witcher 2. Pour The Witcher 3, CD Projekt a mis les petites cartes dans les grandes et offre un monde ouvert colossal, qu’on peut parcourir à pied ou à dos de cheval, sans le moindre temps de chargement. La variété des paysages, les ambiances lumineuses et sonores donnent corps à cet univers à la fois fantastique et effrayant. Pour ceux qui cherchent une comparaison, pensez à Red Dead Redemption et à ses plaines désertiques baignées par la lumière d’un timide soleil du petit matin.

3 – Les quêtes et l’univers vivant
Plus encore que l’excellent titre de Rockstar, The Witcher insuffle de la vie dans l’univers qu’on parcourt. Une vie animale évidemment, une flore réaliste et fantastique, également, mais aussi une vie comme on en rencontre rarement dans le jeu vidéo. Au détour d’une auberge, d’un verre, d’une partie de cartes. On se sent inscrit dans un univers vivant qu’il faut défendre ou, dans lequel, il faut évoluer avec prudence en prenant garde à ne pas faire les mauvais choix…
Et à force de quêtes et d’aventures riches, diverses et variées, vous, Geralt de Riv, aurez forcément sur la conscience quelques noirs regrets, quelques tristes échecs…

4 – L’histoire, la fin d’une trilogie

Contrairement au Witcher 2 qui nous plongeait directement dans l’histoire, ce Witcher 3, peut-être parce qu’il est si vaste, nous laisse davantage le temps de nous glisser dans l’histoire – même si l’action ne tarde pas…
Comme souvent dans les jeux à monde ouvert, on perd parfois de vue l’histoire principale qui paraît par ricochet un peu plus faible. Pour autant, ce troisième épisode conclut une trilogie, il apporte son lot de révélations, de rebondissements et de choix cornéliens.
Si The Witcher 3 peut évidemment être pris en main sans connaissance des deux épisodes précédents, on ne peut que recommandé de les avoir parcourus.

5 – La durée de vie
La multiplicité des quêtes, la richesse des personnages secondaires, quasiment tous parfaits, le gigantisme du monde, tout assure une durée de vie comme on n’en croise que dans les grands jeux de rôle. Comptez une centaine d’heures pour commencer à avoir l’impression d’en avoir fait le tour… Et ce sans compter les DLC, qui seront au nombre de 16 (!) accessibles gratuitement, ni les extensions plus importantes, payantes.

6 – Le système de combat plus simple et fluide
The Witcher
premier du nom, ses deux épées à sortir à bon escient, ces trois styles de combat avec lesquels jongler en pleine action et son système de frappe en rythme, ne facilitait pas toujours la vie du joueur. Le système de combat gardait en tout cas une côté rigide et presque au tour par tour, typique d’un jeu de rôle. The Witcher 2 avait apporté un peu de fluidité à tout cela, sans être parfait et sans vraiment simplifier la donne…
The Witcher 3
met tout bonnement la barre très haut. Pensez, il est même possible de charger quand on est sur un cheval ! La jouabilité est tellement bonne qu’il est facile d’enchaîner esquive, frappe, attaque magique et lancer de grenade sans se perdre dans l’action, sans que celle-ci ne ralentisse…

7 – Les monstres et les parties de chasse
Heureusement d’ailleurs que Geralt est plus vif et félin que jamais, car les monstres qu’il a rencontré dans ses deux premières aventures paraissent presque falots comparés à ces bêtes fantastiques, souvent gigantesques, toujours incroyablement réalistes – oui, même si on parle d’une bestiole mi-mammifère mi serpent, qui, en plus, a des ailes. La partie « chasse » est au cœur du jeu, au cœur de l’univers, au cœur de ce qu’est un Sorceleur. Les équipes de CD Projekt ont réussi leur coup et démontre que les Monster Hunter et autres titres qui mêlent prétendument chasse au monstre et jeu de rôle ont encore du chemin à faire… Et quel plaisir inouï après un combat épuisant de décapiter un monstre et d’accrocher sa tête à sa selle, pour preuve de son succès.

Pour lire la vidéo, cliquez ici.

8 – Le côté adulte
Par son ambiance, par la violence crue et directe, par les propos, le comportement de personnages non joueurs et les traditionnels intermèdes sexuels avec des filles de joie ou des rencontres essentielles, The Witcher 3 sort du lot et s’inscrit dans un panthéon de jeux adultes, plus profonds et libres. Certes, d’autres ont marché dans ces traces depuis, on pense notamment à la série des Mass Effect, mais CD Projekt arrive à apporter un côté brut, non policé à son univers que peu d’autres jeux réussissent à distiller.

9 – Un jeu tout droit venu de Pologne
Cette particularité, cette rugosité, qu’on retrouve par ailleurs dans certains titres comme Metro 2033, semblent intimement lié à ses concepteurs. Il y a bien sûr l’équipe de CD Projekt, polonaise pour l’essentiel, et il y a aussi l’héritage de l’univers décrit dans les livres d’Andrzej Sapokwski.
Un monde fantastique, dont l’âme est née dans la richesse de l’Europe de l’Est, dans son imaginaire, son savoir-faire et sa culture. Voire sa culture technologique. Le PC y est encore fort, prédominant. Au point que les deux premiers Witcher ne valaient vraiment que sur PC. Pour ce dernier épisode, si des concessions ont été faites pour les consoles de nouvelle génération, il n’en demeure pas mois que The Witcher doit se déguster sur PC, de préférence sur une machine qui en a dans le ventre.

10 – Les graphismes
Et si vous ne pourrez peut-être pas vous caler sur les configurations recommandées par CD Projekt, tant pis. The Witcher 3 devrait s’affirmer sur PC – et éventuellement sur PlayStation 4 et Xbox One – comme un des plus beaux jeux de ce genre. Malgré quelques bugs, la réalisation est excellente et les graphismes portent aux nues un univers époustouflant, où le joueur se perdra, en proie à l’émerveillement, mais toujours en chasseur…

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Pierre Fontaine