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Terminus pour Transfert

Le magazine, créé en 1998 par Christophe Agnus, est en état de cessation de paiement. Le plan de relance initié par l’Ile des Médias (actionnaire principal du titre) s’est heurté à l’effondrement du marché publicitaire.

Le plan de relance de 760 000 euros (5 millions de francs), mis en place par l’Ile des Médias au moment du rachat de Transfert à l’automne 2001, n’aura pas suffi. Le titre, créé par Christophe Agnus en 1998, est en état de cessation de paiement. Le tribunal de commerce de Paris devrait se prononcer très prochainement sur l’avenir du magazine et de ses activités connexes (notamment les séminaires). Une quinzaine d’emplois sont en jeu.Déjà en difficulté, Transfert n’aura pas résisté à l’effondrement du marché publicitaire. Malgré la nouvelle formule lancée début 2002, la diffusion stagnait autour de 25 000 exemplaires. Pour Renaud de la Baume, qui dirige le groupe l’Ile des Médias (actionnaire principal de Transfert), “tous les titres de presse liés à Internet sont en mauvaise posture”.

Newbiz relancé en juin prochain

Malgré tout, cet ancien journaliste qui a repris il y a quelques mois Newbiz au Groupe Tests (éditeur de 01net.) et à L’Express, semble encore croire à la constitution d’un groupe de presse indépendant autour d’une thématique économique et d’autres activités éditoriales.Dans un communiqué, l’Ile des Médias confirme qu’une nouvelle formule de Newbiz devrait être lancée le 6 juin prochain. Aux yeux de Renaud de la Baume, l’essentiel est maintenant de rassurer les annonceurs en “rompant les ponts avec la nouvelle économie”.Autre objectif : respecter enfin la ” baseline “ du titre en déchiffrant ” les nouveaux mondes de l’économie “.Symbole de cette mutation, Newbiz vient de couper les derniers liens avec la régie publicitaire du Groupe Tests, mais la diffusion reste toujours assurée par L’Express.

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Philippe Crouzillacq