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TechX : le sans-fil s’impose dans le désordre

Wi-Fi, 802.11a, 802.11g, Bluetooth, GPRS, les technologies tueuses de câble occupent les premiers rangs du salon new-yorkais.

Depuis quelques années, tout fournisseur informatique digne de ce nom se doit de disposer de produits sans fil à son catalogue. A l’occasion de TechX 2002, ex-PC Expo, cette technologie a quitté son statut d’annexe pour apparaître au coeur des produits des exposants.Toshiba ainsi fait grand cas de son Magnia SG 20 Wireless Media Center. Avec ce serveur prêt à l’emploi, la compagnie japonaise permet de relier sans câble tous ses équipements informatiques et multimédias à un produit tenant lieu de serveur de fichiers, de serveur d’impression, de pare-feu, de VPN, de connexion à Internet… Pour un prix démarrant à 1440 dollars. Ici, la technologie sans fil a pour nom 802.11. Comme partout, d’ailleurs.

Le 802.11a tient bien la corde

A contrario, Bluetooth semble condamné au rôle de second couteau. Ainsi, chez Dell, la connectique 802.11b (ou Wi-Fi) peut être intégrée d’office dans un portable alors qu’un utilisateur Bluetooth devra se contenter au mieux d’une PC Card.Le GPRS, lui, poursuit prudemment sa route. Du côté d’Handspring, on promet, dans les mois à venir, une mise à jour logicielle pour permettre aux téléphones GSM du constructeur d’évoluer vers le GPRS.Quant à la concurrence, elle devrait provenir du camp 802.11, en l’occurrence de 802.11a. Avec un débit maximum de 54 Mbit/s, cette technologie dépasse nettement les 11 Mbit/s de Wi-Fi. En 2001, 802.11a n’était représenté à New York que par Atheros, une start-up commercialisant des puces à ce format.Un an après, NetGear propose des PC Card, utilisant ce format, à 159 dollars, contre 79 dollars pour un modèle Wi-Fi. La différence étant justifiée par la taille du marché 802.11a, aujourd’hui moindre que celle de son homologue 802.11b. NetGear devrait toutefois sortir prochainement une PC Card utilisant les deux technologies.

Vers le chipset universel

De son côté, Sony a profité de l’apparition de ce standard sans fil à haut débit pour promouvoir l’idée d’un réseau domestique sans fil audiovisuel. Soit un PC Sony doté d’un tuner TV connecté à une borne 802.11a transmettant un programme télévisé vers un PC portable disposant d’une PC Card.La technologie 802.11a pourrait toutefois être menacée par une autre norme répondant au nom de 802.11g, version de Wi-Fi pouvant atteindre un débit de 54 Mbit/s. Un conflit de technologie qu’Atheros tente dapaiser. La start-up compte ainsi commercialiser un chipset 802.11 universel, répondant aux normes a, b et g.

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Ludovic Nachury, à New York