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Sony aurait écoulé près d’un million de PlayStation VR en cinq mois

Interviewé par le New York Times, Andrew House a affirmé que le casque de réalité virtuelle de la PlayStation s’est vendu à plus de 900 000 exemplaires depuis son lancement en octobre 2016.

Sony est le premier constructeur à communiquer de façon officielle sur les chiffres de ventes de son casque VR. Selon Andrew House, Global Chief Executive de Sony Interactive Entertainment, le PlayStation VR (PSVR) – sorti le 13 octobre dernier – se serait écoulé à 915 000 exemplaires, en date du 19 février.
Une jolie performance qui est proche des chiffres prévisionnels annoncés par le géant nippon au lancement de son casque. Ce dernier prévoyait d’écouler au moins un million d’exemplaires entre octobre 2016 et avril 2017. Des ventes qui pourraient encore s’accélérer à partir de l’automne avec le lancement du dispositif en Amérique Latine.
Reste que ce presque million de casques vendus est à mettre en perspective avec les plus de 54 millions de consoles PlayStation 4 adoptées dans le monde à ce jour…

PSVR, premier sur la réalité virtuelle

Ni HTC/Valve, ni Facebook/Oculus n’ont communiqué sur les ventes de leur solution respective à ce jour. Cependant, selon certains analystes et le site SuperData Research, le Rift se serait écoulé à 243 000 exemplaires depuis fin 2016 contre 420 000 pour le Vive.
Rappelons que, lors d’une récente interview, Gabe Newell (l’un des dirigeants et fondateurs de Valve) était le premier à reconnaître – et ce, bien que sa société soit partie prenante dans le développement du Vive – que la réalité virtuelle pourrait très bien ne pas connaître le succès flamboyant prédit par certains analystes.

Le succès du PSVR de Sony s’explique à la fois par le prix (presque) abordable du dispositif (530 euros avec les Move et la Camera) et le tarif de la PS4/PS4 Pro (entre 300 et 400 euros).
Les solutions de réalité virtuelle sur PC, comme le Rift et le Vive, coûtent respectivement 650 et 900 euros, prix auquel vient s’ajouter celui de l’ordinateur nécessaire à leur bon fonctionnement, au moins 1000 euros.

Reste que tous ces masques VR ont un « point faible » en commun : le manque de « contenu sérieux » à proposer à leurs utilisateurs actuels. Hormis quelques jeux (Resident Evil 7 ou EVE : Valkyrie), l’offre VR se compose aujourd’hui de trois ingrédients : de rapides démos, de mises à jour de jeux plus ou moins réussies et, surtout, de beaucoup « d’expériences VR » courtes et pas toujours très amusantes.

Dans ces conditions, vendre près d’un million d’unités d’un casque de réalité virtuelle, c’est plus qu’un succès, quasiment un miracle.

Source :
New York Times

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