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Snaz, un gain de temps pour acheteurs pressés

L’américain Snaz débarque en France. Ses partenaires marchands pourront éviter à leurs clients les contraintes d’identification au moment de l’achat.

Passer plus de temps à saisir son identité qu’à choisir son produit n’incite pas à acheter sur Internet. Pire, cela peut être rédhibitoire, d’autant plus sur un téléphone mobile.Créée en mars 1999 aux Etats-Unis, Snaz propose aux consommateurs un portefeuille universel qui leur permet de remplir leur panier d’achat sur les sites marchands affiliés de Snaz, sans passer par la fastidieuse étape de l’identification. L’internaute n’indique qu’une seule et unique fois ses données personnelles, lors de la création du compte Snaz.La société vise principalement des sites servant de porte d’entrée dans un univers de marchands, comme les sites de communautés, les fournisseurs d’accès, les portails, les opérateurs télécoms, les intranets d’entreprises. En retour, Snaz touche une commission de 10 % en moyenne.

Le WAP, une ” priorité stratégique “

Ainsi, Snaz ne cherche pas à constituer un portail fédérant les marchands affiliés à son service. “Sur le Web, nous ne désirons pas concurrencer les marchands. En revanche, sur le mobile, nous proposons notre service par le biais d’un portail référençant nos partenaires, pour des raisons de simplicité”, précise Alain Geofroy, le nouveau directeur général France, qui a succédé il y a peu à Olivier Thierry. Ce dernier, après avoir développé la structure française, est devenu PDG de DigitalRUM.com France, une société proposant des services de comparaison de prix, notamment sur le WAP.Un secteur que Snaz considère aussi comme une priorité stratégique : aux Etats-Unis, 50 % des achats réalisés à l’aide de la solution de Snaz sont effectués sur un terminal mobile.Aujourd’hui, l’équipe de Snaz France annonce vingt partenaires marchands, dont Alapage et Château Online. Trente autres devraient les rejoindre avant la fin de l’année.Aux Etats-Unis, la start-up propose ses services sur cent sites marchands, contre quatre-vingt-dix en Europe. Seulement, il faudra attendre la fin de l’année avant de pouvoir accéder à ce service sur les sites français. Soit quelques mois après leur concurrent français, Kanibuy.Bénéfice annoncé par Snaz : “Nos partenaires déclarent observer une augmentation des actes d’achat de 25 à 50 %”, affirme Alain Geofroy.Depuis sa création, Snaz a réalisé un tour de table de 8 millions de dollars pour financer son expansion internationale, et en prépare un nouveau, de 20 à 30 millions de dollars, qui devrait subvenir avant la fin de l’année. Suite à cette échéance, il semblerait que le prochain objectif de la société soit deffectuer une IPO au Nasdaq.

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Frantz Grenier