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SAS Institute rénove sa gamme d’applications d’aide à la décision

L’éditeur s’essaie à la location d’applications décisionnelles en ligne. Il dévoile parallèlement trois solutions sectorielles d’automatisation des campagnes marketing.

Le décisionnel est-il adapté au mode de location d’applications en ligne ? SAS Institute en est intimement persuadé. Pour son coup d’essai, l’éditeur d’applications d’aide à la décision a décidé de s’attaquer aux sites de vente au détail, un marché qui manque, semble-t-il, de visibilité. “Nous visons les sites commerciaux – techniquement au point – qui souhaitent maintenant rentabiliser leurs investissements en se dotant d’outils d’analyse”, précise François Laxalt, responsable français pour le marché de la gestion de la relation client. Son offre Intellivisor reprend les grandes composantes de la solution e-Intelligence, c’est-à-dire Webhound (analyse du trafic et des habitudes de navigation), e-Discovery (analyse démographique et comportementale) et Engage Profileserver (constitution de groupes de visiteurs-clients et d’offres appropriées). SAS ne loue pas véritablement son application, mais plutôt un service. L’entreprise envoie ses données à l’éditeur qui s’engage, dans un délai de vingt-quatre heures, à lui retourner un ensemble de rapports personnalisés et de tableaux de bord.

Un premier bêta-test d’ici la fin de l’été

e sont les experts de SAS qui assurent le traitement, évitant ainsi à l’entreprise d’investir en infrastructures et en compétences internes. Côté client, un simple navigateur suffit. Ne disposant pas en propre de l’applicatif, la société cliente ne peut, en revanche, mesurer les performances informatiques de son site – temps de réponse, montée en charge, etc. – comme le propose la solution classique.Au niveau de sa propre infrastructure, SAS a retenu EDS pour l’hébergement et Compaq pour le stockage (serveurs AlphaServer sous Tru64 Unix). En France, le premier bêta-test devrait intervenir d’ici la fin de l’été. Et le prix d’Intellivisor devrait être identique à celui en vigueur outre-Atlantique, soit à partir de 30 000 dollars par mois. Parallèlement, l’éditeur lance trois solutions d’automatisation de campagnes marketing multicanal, qu’il regroupe sous le vocable Enterprise Marketing Automation (EMA), dédiées à la banque, aux télécoms et à l’assurance. Selon SAS, le recours à des fonctions prédéfinies, spécifiques à chaque secteur, permet de ramener le temps de déploiement de six à trois mois. Cette nouvelle offre découle du rachat, en mars dernier, d’Intrinsic, éditeur britannique de logiciels de gestion de campagnes marketing.Le succès d’une campagne marketing étant étroitement conditionné à la connaissance du client ciblé, SAS a soigné l’intégration de ces modules à son offre de gestion de la relation client analytique. De ce fait, il n’est plus nécessaire, par exemple, de dupliquer les bases de données entre la partie ” connaissance ” et la partie ” campagne “. Il devient ainsi possible d’utiliser directement les informations obtenues par les applications de datamining pour la définition des cibles, ou encore de piloter le suivi de campagne directement depuis l’interface d’une application décisionnelle.

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Xavier Biseul